Sports
Régates

Francis Côté : le rêve se concrétise au volant du H-23 Yellow Torpedo

Il y a 2 heures
Modifié à
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Piloter le H-23 Yellow Torpedo, un rêve de petit gars pour le Varennois Francis Côté. (Photo Marc-André Rhéaume)

Quand il a scellé l’entente avec la famille Allard pour l’achat d’une embarcation de la classe Hydro 350, Francis Côté réalisait un rêve de petit gars. Bien que fébrile, l’amateur de vitesse ne démontre aucun stress à ses premiers tours de piste dans la Ligue de régates d’hydroplanes.

L’entrepreneur de Varennes de 40 ans songeait même appeler son bateau No Stress avant de se raviser pour baptiser l’ancien H-4 Big Decision en H-23 Yellow Torpedo.

«Je ne suis pas vraiment stressé dans la vie, soutient-il. Je vais continuer de jouer ma game sur l’eau.» Il sourit d’acquiescement lorsqu’on suggère qu’il sera sûrement plus stressé lorsqu’il sera présenté à la foule entre deux spectacles au parc Sauvé.

Spectateur à Longueuil

Tout jeune garçon, Francis Côté avait assisté aux Régates à Longueuil. «J’ai tout le temps voulu courir sur l’eau, fait-il observer. D’aller à la limite sur l’eau, mais en volant.»

Entretemps, il a fait des années en superbike. Ses années en compétition de moto ne lui ont toutefois pas fait oublier son rêve.

«Ça faisait trois ans que je suivais plus sérieusement la Ligue de régates d’hydroplanes avec mes frères, a-t-il expliqué. Je leur avais dit que j’achèterais un bateau. En raison de mon gabarit, je ne me voyais pas en 2,5 litres. Je voulais un V-8 en partant. En raison de mes années en superbike, j’ai l’esprit de la vitesse.»

À l’école

Le quadragénaire se retrouve donc dans la classe la plus compétitive, autant pour le nombre que pour la qualité des pilotes. 

Il qualifie sa première saison d’apprentissage autant pour ce qui est de la coque, des hélices et de la quête de vitesse.

«Je suis une recrue qui écoute beaucoup les conseils; je ne suis pas gêné d’aller voir les vétérans, assure Francis Côté. Il y a beaucoup de choses à gérer si bien que je ne m’attends pas à gagner à ma première année.»

Il succède à des pilotes aguerris comme Derec Smith, Érik Allard ou Dominic Maisonneuve dans la coque de conception Jones.

Un bon bateau dixit Côté qui apprivoise toujours le monde des hydroplanes. «C’est une question de timing au départ, note-t-il. Celui-ci est lancé, avec un spotter qui me parle. Tu es parfois face aux vents ou contre. Ça fait beaucoup à gérer.»