football
Le footballeur Maxime Latour souhaite faire son chemin aux États-Unis
le jeudi 25 janvier 2018
Modifié à 11 h 05 min le 25 janvier 2018
Spécialiste des longues remises est un rôle souvent ingrat et dans l’ombre dans une équipe de football. Mais le Campivallensien Maxime Latour s’est perfectionné dans ce poste. Assez pour cogner à la porte de la NFL.
«J’ai parlé avec beaucoup d’équipes et on sait sur quoi on s’enligne au Canada, a indiqué le footballeur. Mais je veux faire mon chemin aux États-Unis. Si j’ai une shot, il faut que je la prenne. »
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Le footballeur a impressionné au camp Kohl's à Jacksonville. Assez pour mériter une invitation à un second camp qui aura lieu le mois prochain à Phoenix.[/caption]
Plus tôt en janvier, l’ancien du Vert et Or a participé au camp Kohl’s à Jacksonville. Deux journées réservées aux positions de spécialistes sous la supervision d’entraîneurs réputés. Latour est tombé dans le radar de Casey Casper qui a déjà œuvré avec les Packers de Green Bay. «J’y allais à la base pour apprendre, a expliqué Latour. Mais chaque fois qu’on me donnait un truc ou un conseil, je le mettais en pratique. Sinon je m’étirais. J’étais toujours en train de faire quelque chose. Mon éthique de travail a été appréciée. »
Sur le terrain, le colosse de 6’4 et 235 livres s’est aussi très bien acquitté de ses remises. En 0,68 secondes, le ballon passait de ses mains à celles du botteur posté 15 verges derrière lui. La tendance pour atteindre la NFL est de réussir ses remises en 0,7 seconde.
Les options professionnelles
L’ensemble de l’œuvre lui a permis d’être invité pour un autre camp de perfectionnement. Les 10 et 11 février, il sera à Phoenix. Toutes les équipes de la NFL auront au moins un membre sur place pour épier les joueurs. Ce camp a servi de
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Le footballeur Maxime Latour arrive à un point tournant de sa carrière alors qu'il évalue les options professionnelles.[/caption]
tremplin vers la NFL à 80 % des spécialistes des longues remises.
Dans la plus importante ligue de football professionnel au monde, Louis-Philippe Ladouceur s’illustre dans ce poste depuis une décennie avec les Cowboys de Dallas. Jean-Philippe Darche a aussi eu une bonne carrière comme spécialiste des longues remises, notamment une participation au Super Bowl.
Après quatre ans à l’Université de Sherbrooke, Latour est maintenant disponible pour le repêchage de la LCF. Il ne se berce pas d’illusion, les joueurs de sa position sont rarement appelés à cette étape. Il y a cependant un intérêt pour ses services. Assez pour croire en ses chances d’avoir au moins une invitation à un camp d’entraînement.
S’investir dans le rôle
Sur le terrain, Latour a évolué comme joueur de ligne offensive. Il aimait la réalité de cette unité, souvent dans l’ombre, loin des projecteurs. Puis avec les Cyclones de l’école Edgar-Hébert, il a effectué ses premières longues remises. Un rôle encore plus dans l’ombre ; souvent on parle de lui uniquement lorsqu’il rate son coup. Mais le Campivallensien a apprécié le job et s’y est investi. Sa flexibilité est son principal atout. Et son ardeur à faire des répétitions. Le secret est dans la pratique. Le spécialiste des longues remises s’est acharné à devenir meilleur à sa position. «Au départ, c’était un side job, avoue-t-il. Mais c’est désormais mon rôle et je mets tout mon cœur à l’ouvrage. » Au fil des ans, ses coéquipiers et entraîneurs l’ont vu progresser. Latour a pu bâtir sa confiance.
«Je ne ressens pas la pression, assure-t-il. C’est naturel pour moi de lancer le ballon. J’en ai snappé des millions et je me dis que ce n’est pas le prochain qui va faire la différence sur mes aptitudes. »
[embed]https://www.youtube.com/watch?v=nIl4PnLzhJ4[/embed]
Maxime Latour
Grandeur : 6’4
Poids : 235 livres
Position : Spécialiste des longues remises
Équipe : Vert et Or de l’Université Sherbrooke (2014-2017)
Distinction : En nomination pour le joueur par excellence des unités spéciales du Vert et Or (le gala a lieu le 26 janvier). Partie des étoiles de la ligue junior (2011)
Auparavant : Nomades du Collège Montmorency (collégial), Stallions de Saint-Lazare (junior), Broncos de l’école de la Baie-Saint-François (juvénile) et Cyclones de l’école Edgar-Hébert (benjamin et cadet)
Le footballeur a impressionné au camp Kohl's à Jacksonville. Assez pour mériter une invitation à un second camp qui aura lieu le mois prochain à Phoenix.[/caption]
Plus tôt en janvier, l’ancien du Vert et Or a participé au camp Kohl’s à Jacksonville. Deux journées réservées aux positions de spécialistes sous la supervision d’entraîneurs réputés. Latour est tombé dans le radar de Casey Casper qui a déjà œuvré avec les Packers de Green Bay. «J’y allais à la base pour apprendre, a expliqué Latour. Mais chaque fois qu’on me donnait un truc ou un conseil, je le mettais en pratique. Sinon je m’étirais. J’étais toujours en train de faire quelque chose. Mon éthique de travail a été appréciée. »
Sur le terrain, le colosse de 6’4 et 235 livres s’est aussi très bien acquitté de ses remises. En 0,68 secondes, le ballon passait de ses mains à celles du botteur posté 15 verges derrière lui. La tendance pour atteindre la NFL est de réussir ses remises en 0,7 seconde.
Les options professionnelles
L’ensemble de l’œuvre lui a permis d’être invité pour un autre camp de perfectionnement. Les 10 et 11 février, il sera à Phoenix. Toutes les équipes de la NFL auront au moins un membre sur place pour épier les joueurs. Ce camp a servi de
[caption id="attachment_43628" align="alignright" width="210"] Le footballeur Maxime Latour arrive à un point tournant de sa carrière alors qu'il évalue les options professionnelles.[/caption]
tremplin vers la NFL à 80 % des spécialistes des longues remises.
Dans la plus importante ligue de football professionnel au monde, Louis-Philippe Ladouceur s’illustre dans ce poste depuis une décennie avec les Cowboys de Dallas. Jean-Philippe Darche a aussi eu une bonne carrière comme spécialiste des longues remises, notamment une participation au Super Bowl.
Après quatre ans à l’Université de Sherbrooke, Latour est maintenant disponible pour le repêchage de la LCF. Il ne se berce pas d’illusion, les joueurs de sa position sont rarement appelés à cette étape. Il y a cependant un intérêt pour ses services. Assez pour croire en ses chances d’avoir au moins une invitation à un camp d’entraînement.
S’investir dans le rôle
Sur le terrain, Latour a évolué comme joueur de ligne offensive. Il aimait la réalité de cette unité, souvent dans l’ombre, loin des projecteurs. Puis avec les Cyclones de l’école Edgar-Hébert, il a effectué ses premières longues remises. Un rôle encore plus dans l’ombre ; souvent on parle de lui uniquement lorsqu’il rate son coup. Mais le Campivallensien a apprécié le job et s’y est investi. Sa flexibilité est son principal atout. Et son ardeur à faire des répétitions. Le secret est dans la pratique. Le spécialiste des longues remises s’est acharné à devenir meilleur à sa position. «Au départ, c’était un side job, avoue-t-il. Mais c’est désormais mon rôle et je mets tout mon cœur à l’ouvrage. » Au fil des ans, ses coéquipiers et entraîneurs l’ont vu progresser. Latour a pu bâtir sa confiance.
«Je ne ressens pas la pression, assure-t-il. C’est naturel pour moi de lancer le ballon. J’en ai snappé des millions et je me dis que ce n’est pas le prochain qui va faire la différence sur mes aptitudes. »
[embed]https://www.youtube.com/watch?v=nIl4PnLzhJ4[/embed]
Maxime Latour
Grandeur : 6’4
Poids : 235 livres
Position : Spécialiste des longues remises
Équipe : Vert et Or de l’Université Sherbrooke (2014-2017)
Distinction : En nomination pour le joueur par excellence des unités spéciales du Vert et Or (le gala a lieu le 26 janvier). Partie des étoiles de la ligue junior (2011)
Auparavant : Nomades du Collège Montmorency (collégial), Stallions de Saint-Lazare (junior), Broncos de l’école de la Baie-Saint-François (juvénile) et Cyclones de l’école Edgar-Hébert (benjamin et cadet)