Flag-football : Léa Duval rêve aux Jeux olympiques

La joueuse de flag-football garde les yeux sur une participation aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. (Photo : gracieuseté)
Léa Duval joue au flag-football depuis quelques années seulement. Mais elle dispose des atouts pour se démarquer. Assez pour avoir intégré Équipe Canada et participé à quelques tournois internationaux. Si bien que désormais, l’athlète originaire de Salaberry-de-Valleyfield rêve aux Jeux olympiques.
Au cours des derniers mois, les États-Unis, la Chine et le Panama ont fait partie de son itinéraire.
La compétition au Panama représentait une première étape pour qualifier le sport aux Jeux olympiques de 2028 qui seront tenus à Los Angeles.
«Le tournoi a bien été et les résultats nous ont permis de nous qualifier pour la Coupe du monde, a informé l’enseignante au Centre de services scolaire des Trois-Lacs. On a remporté tous nos matchs du tournoi à la ronde avant de battre le Panama en demi-finale. En finale, le Mexique menait par deux touchés alors qu’il restait une demie à jouer. La pluie s’est abattue et le match a été annulé. C’est frustrant parce qu’on avait inscrit 26 points en une demie contre le Mexique en phase de groupe.»
Néanmoins, la deuxième positon représentait une amélioration par rapport aux Jeux mondiaux disputés le mois précédent en Asie. La formation de 12 joueuses canadiennes avait alors pris le troisième rang.
La Campivallensienne a participé aux Jeux mondiaux en Chine au mois d'août. Le Canada a alors pris le troisième rang. (Photo : gracieuseté)
Les qualités de l’emploi
Le flag-football est le deuxième sport dans lequel Léa Duval excelle. Auparavant, elle avait atteint Équipe Québec au fastpitch. C’est sous l’invitation d’une amie qu’elle a apposé les fanions sur ses hanches alors qu’elle étudiait en secondaire 5.
Elle est tombée en amour avec un sport accessible, sans contact, qui mise sur les habiletés des athlètes.
«Tu peux être en forme à ta façon et réussir à te démarquer en maîtrisant les habiletés du flag qui est d’attraper et déflaguer, a-t-elle expliqué. Moi, je suis petite, je mesure 5’3. Mais je ne suis pas juste ça; je suis rapide, je suis en contrôle, j’ai de bons réflexes et je me dépasse à chaque jeu pour faire mon rôle et même plus. C’est surtout ça qui fait qu’en ce moment je suis sur Équipe Canada.»
Ses aptitudes et son dévouement lui permettent d’évoluer autant à l’offensive qu’en défensive.
Un sport en développement
Ses aptitudes, elle les a développées avec le Noir et Or du Cégep de Valleyfield où un circuit compétitif existe. Mais par la suite, elle a dû militer pour la mise en place d’une ligue universitaire. Ce qui est survenu à sa deuxième année d’étude à Sherbrooke.
Parce qu’auparavant, les ligues seniors étaient l’unique avenue qui s’offrait aux sportives.
Depuis le début de l’année, Léa Duval fait partie des 12 joueuses qui forment l’équipe qui participe aux compétitions internationales.
À la fin du mois d’octobre, la Californie est à son agenda pour les Sports Illustrated Women’s Games.
Le championnat du monde aura lieu en Allemagne l’an prochain. Une place sur le podium garantirait une qualification aux JO pour le Canada.
Mais elle devra toujours se battre pour sa place sur l’équipe. «Depuis que le flag-football est retenu pour les Olympiques, le Canada veut les meilleures joueuses. Vingt-deux des 24 meilleures joueuses viennent du Québec. Il y a du talent et c’est motivant de tout donner pour garder sa place», fait-elle remarquer.
Léa Duval attrape bien mais est aussi une joueuse rapide et agile pour déflaguer ses rivales. (Photo : gracieuseté)