Faire la différence dans la vie des gens un Biscuit Sourire à la fois

C’est avec un objectif de 100 000 biscuits vendus que se tiendra du 19 au 25 septembre, la plus récente campagne du Biscuit Sourire dans la région, au profit de la Fondation de l’Hôpital du Suroît.

Grâce au précieux partenariat des 20 Tim Hortons de la grande région, Michèle Cyr-Lemieux, directrice générale de la Fondation de l’Hôpital du Suroît, croit qu’il est possible d’atteindre ce seuil et de pouvoir ainsi bénéficier au soutien de la santé mentale chez les jeunes.

« Nous avons toujours été en croissance. Au début nous avons vendu 13 000 biscuits, puis 30 000 l’année suivante. On a atteint 50 000 en 2020 et enfin 83 000 l’an dernier. C’est un gros objectif, mais en mettant la main à la pâte (à biscuit), ce sera possible de le faire », indique-t-elle.

Et de l’huile de coude, il en faudra pour répondre à la demande. La pénurie de main-d’œuvre prive les Tim Hortons de Salaberry-de-Valleyfield, Vaudreuil-Dorion, Pincourt, Rigaud, L’Île-Perrot, Coteau-du-Lac, Saint-Lazare, Ormstown, Beauharnois et Les Coteaux de précieux employés qui peuvent décorer les biscuits.

« On devra compter sur une solide équipe de bénévoles pour décorer, ensacher, empaqueter et livrer nos biscuits qui partent parfois par centaines de douzaines pour les entreprises qui nous encouragent », lance la dynamique directrice générale, sourire aux lèvres.

Au bénéfice du projet Vigilance

Et si elle tient tant à dépasser le seuil des 100 000 $, c’est que l’argent est investi dans le précieux projet VIGILANCE qui donne à son tour le sourire à des familles de la région.

Établi dans le quartier Robert Cauchon de Salaberry-de-Valleyfield, quartier faisant face à de nombreux défis en lien avec les inégalités sociales en santé ainsi que nouvellement dans le quartier Champlain, le projet VIGILANCE est l’initiative phare soutenue par la campagne du Biscuit Sourire de Tim Hortons.

Regroupant des dizaines de partenaires communautaires en collaboration avec le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest, le projet VIGILANCE a comme objectif de réduire le nombre d’enfants référés à la Direction de la protection de la jeunesse pour cause de négligence parentale. Cet objectif a été déterminé car les quartiers ciblés font piètre figure à ce chapitre avec l’un des taux les plus élevés au Québec.

Au fil des ans, ce sont des milliers de repas qui ont été distribués aux parents vulnérables et des centaines d’habits de neige ont été donnés aux enfants afin de leur permettre de profiter des plaisirs de l’hiver.

Du nouveau pour la santé mentale

Cette année, la Fondation de l’Hôpital du Suroît et les équipes en santé mentale jeunesse du CISSS de la Montérégie-Ouest sont heureuses d’annoncer le soutien à trois nouveaux projets visant à rendre plus attractifs les services en santé mentale pour les enfants et les adolescents.

« Avec les enjeux vécus par nos jeunes, entre autres au niveau de l’anxiété sociale, il est primordial de rendre la santé mentale cool et accessible. Avec des approches alternatives favorisant des activités de plein air ou de la création artistique, les intervenants seront mieux outillés afin de rejoindre les jeunes. De plus, la clinique externe en santé mentale jeunesse, sise à Salaberry-de-Valleyfield, sera revampée afin de personnaliser l’installation selon les intérêts des jeunes. Cette rénovation est essentielle pour inviter les jeunes à chercher de l’aide quand leur santé mentale faillit » Karine Plante-Boulay, Cheffe de programme en santé mentale jeunesse première et deuxième ligne au CISSS de la Montérégie-Ouest.

Déjà 701 douzaines ont été précommandées par les corporations, dont 1600 biscuits qui seront remis aux employés de l’Hôpital du Suroît et une centaine de douzaines par Ali Excavation, dont plusieurs seront livrés aux partisans du match du 24 septembre du Noir et Or au cégep de Valleyfield.

Plus de 100 000 appétissants biscuits devraient trouver preneurs dans la grande région et l’objectif demeure de récolter le plus d’argent possible au profit des projets soutenus par la Fondation. (Photo Journal Saint-François – Yanick Michaud)