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Éric McKenna se retrouve là où il voulait être

le mercredi 13 juillet 2022
Modifié à 15 h 19 min le 12 juillet 2022
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Éric McKenna est heureux de son début de saison et entend bien profiter de sa position avantageuse aux Régates de Valleyfield. (Photo Journal Saint-François - Archives Lucien Brault)

Éric McKenna espérait se retrouver parmi les cinq meneurs avant les Régates de Valleyfield. Son souhait s’est réalisé et il est même mieux. C’est le pilote du H-999 La Bête noire qui est aux commandes du championnat Hydro 350.

«Je suis là où je voulais être, a affirmé le pilote. Quand tu te retrouves en avant, tu bénéficies des meilleurs corridors, des meilleures conditions du plan d’eau.»

En 2019, la décision a été prise d’apporter des modifications majeures à la coque qui était auparavant le H-99 OCR Racing avec laquelle Norm Ensbury a eu beaucoup de succès. McKenna confirme que c’est pratiquement un bateau neuf qu’il a entre les mains. La pandémie a mis un arrêt aux courses, mais pas pour son équipe.

«On a testé beaucoup en 2020 et 2021, explique-t-il. On a passé beaucoup de temps dans le garage et on ne faisait pas juste jaser et boire de la bière !»

L’équipe de Valleyfield était en contact étroit avec Bert Henderson. McKenna était satisfait du comportement, mais il a aussi mis du sien selon le feeling qu’il ressentait. Le gros test était à Beauharnois en septembre dernier et les résultats ont démontré que La Bête noire était sur le droit chemin.

Compétition relevée

Celui qui a fait ses débuts en 2016 sait que c’est une chose de se retrouver en tête. C’en est une autre de la conserver. Surtout à Valleyfield, la Mecque des courses d’hydroplanes. «Ça prend un peu de chance, un bon corridor et un peu de malchance des autres pilotes pour gagner selon moi à cet endroit, souligne-t-il. J’ai de bonnes hélices, un bon moteur; ça va prendre un bon pilotage et ça va dépendre de moi. La compétition est extrêmement élevée.»

Sa position de tête au classement lui confère le corridor intérieur. Une place avantageuse qu’il devra faire fructifier au départ avec l’aide de Rémy Leblanc qui est à ses communications.

«Comme il a lui-même piloté, il sait ce que j’ai besoin de savoir, note McKenna. Il va me dire qui est en arrière, si j’ai de l’avance, etc. Il est mes yeux sur ce que je ne vois pas. On planifie une bonne stratégie ensemble. Il est pointilleux et me procure un bon complément.»

À la télé

Cet été, à l’instar de Yannick Léger du GP-21 Supernova, Karl St-Vincent du H-37 Bull Shark Racing et Stéphanie Blain du S-757 Canada Girl, McKenna a des caméras braquées sur lui pour une série télé qui est en production.

«C’est une adaptation, confirme le pilote. Dans le feu de l’action, on ne s’en préoccupe pas beaucoup, mais la caméra, ça peut devenir gênant par moment. On essaie d’être le plus naturel possible. Si j’ai accepté, c’est pour partager notre passion.