Éric Labelle revient piloter aux régates

Éric Labelle effectue un retour à temps plein comme pilote sur le circuit de la HRL. (Photo Journal Saint-François : Archives Pierre Langevin)
Éric Labelle n’a pas piloté un hydroplane depuis 2019. Mais il a toujours la fougue et soif d’adrénaline. Le Campivallensien, plusieurs fois champion, a accepté l’invitation de François Jolicoeur et prendra les commandes cet été du F-102 Général C.
Stéphane Mercier devait hériter du volant en 2,5 litres. Toutefois, les plans ont changé avant le début de la saison. «François [Jolicoeur – le propriétaire du Général C], me l’avait déjà demandé auparavant, mais ce n’était pas le bon moment, a-t-il expliqué. Il m’a rappelé le vendredi du capsule training pour savoir si j’y allais. J’ai annulé mon souper. Son pilote ne pouvait pas cet été et je ne voulais pas le laisser comme ça.»
L’an dernier, Dominic Demers était dans le siège du F-102 General C. Il a ramené l’embarcation au 11e rang au classement Formule 2500. L’expérience de Labelle a incité la HRL à maintenir l’embarcation en Formule 2500 plutôt qu’à la reléguer en 2,5 litres comme il était envisagé avec le pilote recrue.
Jolicoeur et Labelle se connaissent depuis belle lurette. Les deux ont pratiquement fait leurs débuts en même temps.
La dernière fois que Labelle s’est assis dans un cockpit, c’était aux Régates de Brockville en 2019. Il avait bien fait aux commandes du S-6 Graf-X du regretté Yves Villeneuve en plus de faire des tours dans le H-52 Legacy 1 too de Paul Barber. «Ça avait bien été, j’avais eu le high point en 2,5 litres, s’est remémoré le pilote. Je n’ai pas peur d’être rouillé. Ça ne se perd pas.»
L’embarcation, la plus vieille de la flotte, a fait l’objet d’importantes réparations, notamment aux pontons qui seront remis à neuf. Le bateau est toujours à l'atelier de Bert Henderson. Labelle ignorait s’il aurait le temps de faire des essais avant Cambrigde, premier arrêt de la Ligue de régates d’hydroplanes les 20 et 21 mai. Néanmoins, celui qui est sept fois champion canadien est confiant. «Je ne veux pas me retrouver en arrière, assure-t-il. J’ai déjà conduit une embarcation du même type, c’était le Honey Bun de Ralph Barker. J’ai hâte de m’asseoir à l’intérieur pour voir le feeling. Durant le cinq minutes de chauffe, j’aurais le temps de me faire une idée.»
François Jolicoeur lui prodiguera les communications durant les courses. Il n’est pas exclu que Dominic Demers s’occupe de cette tâche cet été.
Le F-102 Général C a fait l’objet de travaux importants durant la saison morte. (Photo Journal Saint-François : Archives Pierre Langevin)
Lightning sprint
Éric Labelle est toujours propriétaire de son véhicule de type lightning sprint. Il a bien fait avec un championnat sur terre battue en 2002. «Je ne l’ai pas sorti souvent l’été passé et il est toujours à vendre, a-t-il dit. Il se peut que je le sorte cet été pour m’amuser.»
Le calendrier comprend notamment des épreuves à Drummondville, Saint-Marcel et Cornwall.