culture

Elle signe un premier roman jeunesse à 18 ans

le vendredi 04 août 2017
Modifié à 0 h 00 min le 04 août 2017
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Amoureuse des mots, Marie-Frédérique a imaginé son premier roman dès l’âge de 11 ans. Sept ans plus tard, elle le publie sous le titre Azura – La légende des pierres, aux éditions Luzerne Rousse.

Dans ce roman de style fantastique, la jeune écrivaine de Saint-Louis-de-Gonzague raconte l’histoire d’Azura, une adolescente à qui le grand-père décédé lèguera un drôle d’héritage : une série de lettres et autres objets qui l’inciteront à entreprendre une périlleuse mission  dans un monde parallèle.

«J’ai commencé à écrire à 11 ans. Déjà, j’adorais la littérature fantastique et j’avais plusieurs idées d’histoires à mettre sur papier. J’ai complété la première version du livre à l’âge de 14 ans. Après le refus d’un éditeur j’ai retravaillé l’histoire», raconte-t-elle.

C’est auprès d’une jeune maison d’édition de Châteauguay, Luzerne Rousse, spécialisée dans les romans jeunesse et qui publie de jeunes auteurs, que Marie-Frédérique a reçu un accueil favorable. Azura devient la première publication de Luzerne Rousse.

L’ouvrage de près de 300 pages, lancé officiellement en avril dernier, est disponible dans plusieurs librairies indépendantes, dont celles des Librairies Boyer.

Maintenant inscrite en Études littéraires à l’UQÀM, Marie-Frédérique Poirier travaille sur un second roman, mais délaisse cette fois la littérature fantastique pour un style différent, plus mature.

«Mon premier roman est devenu une partie de mon identité durant toute mon adolescence. J’ai voulu changer de style pour m’adresser à un public adulte, dans un style contemporain et féministe», confie-t-elle.

Malgré tout, la conclusion de son premier roman ouvre la porte à une éventuelle suite. Reviendra-t-elle un jour à ce style pour produire un second tome ?

«Pas tout de suite à tout le moins, répond-elle. Peut-être un jour, mais je ne veux pas me limiter à un seul genre de roman.»