Culture

Dominic met le paquet pour faire rire

le vendredi 24 février 2017
Modifié à 0 h 00 min le 24 février 2017
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Avec son troisième spectacle solo Rien qu’s’une gosse, Dominic Paquet est rentrer dans les grosses ligues. Mais par-dessus tout, l’humoriste a su demeurer lui-même. Tant que le public rit, celui qui sera à la salle Albert-Dumouchel le 3 mars, est comblé.

«Malgré que ça ait pris du temps avant d’être connu, je vis de mon métier depuis le début, raconte le diplômé de la cohorte 1998 de l’École nationale de l’humour. Même si je suis rentré dans les grosses ligues, je ne me suis jamais dénaturé. Mes deux premiers spectacles vendraient aujourd’hui autant que celui-ci. Ma fierté est d’avoir continué et persévéré.»

Rien qu’s’une gosse lui permet de faire le tour du Québec depuis presque deux ans. Plus de 200 spectacles et 150 000 billets de vendus jusqu’à présent pour une tournée qui va se prolonger jusqu’en 2018. «Le show est rodé, je le maîtrise à fond, il n’y a plus de stress, dit-il. Je ne suis pas tannée de faire de la route et je suis content de le présenter devant des salles pleines où ça rit. »

Son collègue Réal Béland assure la mise en scène. L’association était toute naturelle pour les amis. «Il est bien ouvert à la nouveauté et on a connecté rapidement, mentionne Paquet. Il est original dans ses idées et a vu où je voulais m’en aller. Le spectacle demeure très actuel et me représente bien. ».

L’humoriste est un fin observateur du quotidien. Toutes choses a de quoi faire rire. Personnellement, la spontanéité des enfants ou l’imbécilité humaine lui permettent de s’esclaffer.

Touche à tout

L’humoriste est un touche à tout de l’humour. On l’a vu en chanteur western dans Les frères Béquet, dans les parodies de Votre beau programme en plus de l’entendre à la radio dans À la semaine prochaine.

«J’ai toujours voulu faire du jeu comique, ça fait partie de mon humour. J’aimerais jouer dans une sit-com, mais je n’étais pas connu et je ne recevais pas d’offre, indique-t-il. Ça a pris Martin Petit avec Les pêcheurs pour me donner ma chance. Le réalisateur a fait trois saisons et voulait que je revienne. »

La scène demeure toutefois sa place de prédilection pour rejoindre le public. Il vient d’arrêter l’écriture de son quatrième one-man-show pour se concentrer sur l’animation d’un gala au ComediHa! De Québec. «Quand j’embarque sur scène et que ce n’est pas drôle, je ne suis pas bien, avoue-t-il. Il faut que ça rit, je ne serais pas capable que de faire que du bonbon

Le natif de Kirkland a déjà passé quelques soirées à Valleyfield, mais l’une d’elles a été plus longue que les autres. «Dave Roy qui fait ma première partie et qui est l’un de mes techniciens a déjà oublié les clefs dans l’auto, résume-t-il. Ça a pris deux heures pour trouver quelqu’un un samedi soir à 23 h pour ouvrir la porte. » Dominic Paquet pourrait donc faire rire jusque dans le stationnement.

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