Des démarches entreprises pour trouver de nouveaux investisseurs pour le Freedom Boat Club

Jerry Krassakopoulos, qui apparaît en compagnie du maire Miguel Lemieux, et son associé Karim El Mazari, se sont fait retirer la franchise du Freedom Boat Club de Salaberry-de-Valleyfield. (Photo Journal Saint-François : M.P.)
La croisière ne s’amuse plus pour Jerry Krassakopoulos et Karim El Mazari. Après les révélations du Journal de Montréal à l’effet que les propriétaires de la franchise de Salaberry-de-Valleyfield du Freedom Boat Club étaient aussi associés à l’entreprise derrière Pornhub, le franchiseur a mis un terme à leur entente.
La corporation qui octroie les franchises a indiqué que des renseignements non fournis lors du processus de candidature représentaient une violation de l’accord. Le Saint-François a questionné Brunswick Corporation pour obtenir plus de détails sur la fin du contrat, mais n'avait pas obtenu de réponses avant de mettre en ligne.
Le Freedom Boat Club, présenté au début de l’été, désignait Salaberry-de-Valleyfield comme une destination nautique prisée. Il s’agit du plus gros club nautique au monde avec 50 000 membres et plus de 300 ports d’attache.
Le maire Miguel Lemieux confirme que l’achalandage a été bon tout l’été. Que les chiffres pourraient intéresser des investisseurs à prendre la franchise laissée libre.
«La fin du contrat entre Freedom Boat Club et ses franchisés signifie la fin de l’aventure à Salaberry-de-Valleyfield pour ces deux personnes, mais pas nécessairement pour l’entreprise, explique-t-il. La Société du Vieux canal suit le dossier de près et a déjà pris contact avec Freedom Boat Club pour favoriser la reprise de la franchise par d’autres investisseurs. »