culture

Denis Poirier intègre le bois exotique à ses sculptures

le jeudi 27 septembre 2018
Modifié à 16 h 14 min le 27 septembre 2018
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Le verre et l’acier inoxydable omniprésents dans les œuvres du sculpteur Denis Poirier retrouvent un nouvel élan avec l’intégration d’éléments provenant d’essences de bois exotiques. Dans son atelier de la rue Saint-Hippolyte, Poirier et son fidèle assistant Michael Budin ont développé une nouvelle avenue artistique qui incorpore des pièces de bois que l’artiste a sélectionnés lors d’un périple en Indonésie il y a quelques années. « J’en ai fait importer un conteneur, raconte-t-il. C’est une essence de bois qu’on appelle snakewood (serpent de bois), une plante parasite qui vient s’enrouler autour des arbres matures. » Pour Denis Poirier, cet ajout vient littéralement faire vivre ces sculptures qui, déjà, se voulaient lumineuses par le recours à l’acier inoxydable et au verre de multiples couleurs. «C’est un bois dur, solide, qui m’inspire beaucoup et m’ouvre de nouvelles possibilités, explique le sculpteur campivallensien. On doit conjuguer avec des angles et formes géométriques générés par la nature et cela nécessite donc un travail minutieux. » [caption id="attachment_53740" align="alignnone" width="521"] Les pièces de bois naturel sont ainsi complétées par des composantes d’acier et de verre qui produisent une extrapolation des branches et des feuilles. (Photo Journal Saint-François Mario Pitre)[/caption] Les pièces de bois naturel sont ainsi complétées par des composantes d’acier et de verre qui produisent une extrapolation des branches et des feuilles. Ces composantes sont intégrées entre elles au terme d’un travail de soudure au cuivre. Ce nouveau volet artistique vient s’ajouter aux nombreuses œuvres réalisées par Denis Poirier, qui s’est vu incidemment décerner le Prix Reynald-Piché l’an dernier par la MRC de Beauharnois-Salaberry. Parmi celles-ci, la Spirale d’Archimède qu’il considère comme son œuvre maîtresse. Plusieurs de celles-ci peuvent être admirées à l’atelier de la rue Saint-Hippolyte, vendredi, samedi et dimanche de 9h à 17h, dans le cadre du week-end des Journées de la culture. [caption id="attachment_53741" align="alignnone" width="521"] L’atelier de Denis Poirier, rue Saint-Hippolyte, recèle de nombreuses sculptures de l’artiste. (Photo Journal Saint-François Mario Pitre)[/caption]