culture

Denis Miron carbure à l’essence country

le vendredi 29 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 29 mai 2015
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

Le chanteur Denis Miron divertit les mélomanes depuis plus de 33 ans. L’interprète campivallensien crée une atmosphère de party à chacun de ses spectacles depuis qu’il a endiablé les foules à ses débuts au sous-sol du Bar l’Alambic en 1982.

De Feel’in à T’es pas game, du Bistrot aux 2 Pierrots jusqu’à la salle Albert-Dumouchel sans oublier les prestations en plein air au parc Delpha-Sauvé, le jovial chansonnier a tracé son cheminement en épousant une panoplie de styles musicaux.

Sa carrière solo a toutefois pris une orientation plus définie depuis qu’il a monté sur scène au réputé Festival Western de Saint-Tite en 2011. Ses succès cumulés auprès du public de l’événement qui attire annuellement quelque 600 000 personnes  l’ont incité à réaliser un projet qui vient d’arriver à terme: l’enregistrement d’un album à saveur country.

«Cœur de cowboy», son premier disque depuis la sortie de «T’es pas game» avec le groupe du même nom en 2007, sera mis en vente samedi (30 mai) au magasin Canadian Tire de Valleyfield. «L’essence country fait partie de moi depuis ma tendre enfance. Mon père et ma mère écoutaient les disques country. C’est la musique dont on comprend facilement les paroles», affirme Denis Miron.

Pour celui que plusieurs qualifient de «Kenny Rogers québécois», la sortie de ce deuxième opus constitue l’apanage d’un parcours musical bien étoffé, d’autant plus qu’il a pu compter sur la contribution des membres de l’ensemble folklorique «Les Violons d’Amérique».

André Proulx (guitare, mandoline, violon, vocal) a assuré la direction technique de l’album enregistré au Studio Média Musique sur le boulevard Saint-Michel à Montréal. Myriam Gagné (choriste, piano, arrangements), Guy Gagner (violon, choriste), Jean-Guy Grenier (basse, pedal steel guitar) ainsi que Sylvain Filiatrault (batterie, choriste) ont collaboré à l’œuvre musicale qui comprend 12 titres.

En plus de donner un nouveau cachet à sa «toune» fétiche, «Old MacDonald had a farm», en y ajoutant du banjo et des violons, Denis Miron reprend des classiques country de Johnny Cash (Ring of fire, Folsom Prison blues), Kenny Rogers/Don Schlitz (The Gambler), Gerry Joly/Willie Lamothe (Mille après mille) de même que Bob Dylan/Ketch Secor (Wagon Wheel).

Des chansons originales de «T’es pas game» ont été primées sur le disque compact dont «Réal», composée avec le regretté Domenico Massicolli, et «On gagne pas cher». Deux morceaux de Paul Deraîche agrémentent l’album, «Six heures moins quart» et «S’il n’y avait pas de lendemain», une traduction d’un succès de Garth Brooks.

L’artiste de 53 ans a également endisqué «Elle écoute pousser les fleurs» de Francis Cabrel et «Je reviens du combat», une composition léguée par Jean Gosselin, qu’il a rencontré à Asbestos lors d’un spectacle. Le CD imprimé à 1000 exemplaires est disponible au magasin Canadian Tire du boulevard Mgr Langlois et sur le site web www.denismiron.com.

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