Société
Denis Lapointe sur un panel d’experts pour la protection du fleuve et des Grands Lacs
le mardi 30 octobre 2018
Modifié à 15 h 43 min le 30 octobre 2018

L’ex-maire de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Lapointe, siègera à un comité d’experts chargé d’élaborer des recommandations destinées à tous les gouvernements afin de préserver la réserve d’eau douce des Grands Lacs et l'estuaire du fleuve Saint-Laurent.
«Je ne peux vraiment prendre ma retraite sans rester impassible devant les dangers environnementaux que courent les Grands-Lacs et le Saint-Laurent, nous a fait part M. Lapointe. Compte tenu de mon expérience politique et technique acquise au cours des décennies passées, on m'a invité à faire partie d'un comité d'experts qui se penchera, au cours des prochains 18 mois, sur le devenir de nos grands plans d'eau et fera des recommandations aux gouvernements pour que des programmes de protection et de réhabilitation des Grands Lacs et du Saint-Laurent soient mis en place au cours des années à venir.»
Cette Stratégie a été initiée par cinq organisations, soit l'Initiative d'aménagement des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent, Stratégies Saint Laurent, la Commission de la pêche des Grands Lacs, le Conseil de la région des Grands Lacs, et Freshwater Future Canada.
Elle orientera ses efforts sur quatre grands enjeux, soit les changements climatiques, les produits toxiques et autres polluants nocifs, les éléments nutritifs, ainsi que les plages et les risques de contamination bactériologique.
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(Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent)[/caption]
Le groupe d’experts indépendant sera co-présidé par deux anciens commissaires provinciaux de l'environnement de l'Ontario et du Québec, Gord Miller et Jean Cinq-Mars, respectivement. Il sera conseillé par des organisations autochtones, des parties prenantes représentant divers secteurs de l'industrie, de l'agriculture, de la marine, des municipalités, des loisirs, de la pêche et de l'environnement, ainsi que d'autres experts des milieux universitaires et scientifiques.
Cette initiative environnementale bénéficiera par ailleurs d’une aide financière de 400 000 $ provenant d’Environnement et Changements climatiques Canada.
Le processus aboutira à une stratégie de collaboration proposant de nouvelles approches novatrices aux efforts de protection existants ainsi qu'une meilleure harmonisation des activités scientifiques, des programmes et des investissements du gouvernement. Ses recommandations seront soumises à la ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, et seront par la suite transmises à ses homologues provinciaux, aux dirigeants autochtones et municipaux ainsi qu'à l’ensemble de la communauté de la région.
