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Déneigement : la Ville en mode solution
le mercredi 13 février 2019
Modifié à 15 h 28 min le 13 février 2019

MÉTÉO. A quelques heures du début de la tempête qui a laissé quelque 40 centimètres de neige au sol, mardi après-midi, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a fait le point sur les stratégies de déneigement qui pourraient être retenues dans les années futures.
Le directeur du Service de l’Environnement et des Travaux publics, Stéphane Bellefeuille assure que la Ville est déjà en mode solution et que certaines façons de faire ont déjà changé. Depuis la crise météo qui a sévi il y a trois semaines, son service se réfère au Taxibus pour guider les équipes municipales dans les priorités d’intervention sur le réseau routier. De plus, les informations entourant le déneigement sont publiées régulièrement sur la page Facebook de la Ville.
En prévision de l’hiver prochain, la Ville a convenu que les données GPS des déneigeuses seront disponibles pour toute la population campivallensienne. «On va pouvoir savoir à quelle heure une déneigeuse va passer. Ça va aider autant les citoyens que les entrepreneurs privés. Ces derniers vont pouvoir mieux se coordonner», a révélé M. Bellefeuille.
Par ailleurs, il est fort possible que des rues de priorité 1 soient ajoutées et que d’autres puissent passer de principale à secondaire. Quant au déblaiement des trottoirs, on songe à dégager au moins sur un côté des rues dont les voies piétonnières sont actuellement absentes du plan de déneigement.
Le maire Miguel Lemieux affirme pour sa part que les équipes municipales sont passées dans toutes les rues de la ville depuis qu’un cocktail météo a donné «un résultat très décevant». «Parfois, ça ne paraît pas car la glace est trop dure. Il faut gratter encore et encore», élabore le premier magistrat, tout en soulignant que des rues ont été élargies dans certains secteurs qui ne sont pas habituellement touchées par cette procédure.
Déplorant que des employés municipaux se font insulter régulièrement, le maire a fait appel à la compréhension des citoyens. «Des êtres humains se font crier des bêtises à cause d’une météo imprévisible. Les cols bleus accumulent les heures supplémentaires et ils font tout ce qui est possible pour corriger la situation.»
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Le point de presse s’est déroulé en présence de Magalie Joube, agente aux communications à la Ville, Miguel Lemieux, maire, et Stéphane Bellefeuille, directeur à l’Environnement et aux Travaux publics. (Photo: Denis Bourbonnais)[/caption]
En plus des problèmes causés par les trous glacés dans les rues, les employés municipaux doivent résoudre les bris d’aqueduc qui se chiffrent à une demi-douzaine par semaine. «Ils sont à l’œuvre 6 jours sur 7 pour ces travaux qui sont parfois complexes. On trouve souvent l’endroit seulement quand l’eau monte en surface. Il arrive que l’eau ne sort pas à l’endroit où est le bris», explique M. Lemieux.
Le débordement d’une partie des quelque 7000 puisards de la ville lors des redoux ajoute à l’accumulation de malheurs provoqués par les aléas de la météo. A cet effet, le maire a félicité le mouvement citoyen qui a contribué au déglaçage des puisards en indiquant les endroits à trouver.
«Nous avons à relever des défis inédits depuis 1998. C’est dur sur la machinerie et le capital humain. Maintenant, on préfère parfois 40 cm de neige à un centimètre de glace. Nous remercions les gens pour leur partience et on sympathise avec vous. Des trottoirs sont glissants et pour les personnes âgées, les bancs de neige peuvent être plus difficiles à enjamber. On fait du mieux qu’on peut avec ce que nous contrôlons. On ne baisse pas les bras et pour les années à venir, il faudra refaire le contrat de déneigement», prévoit le maire Miguel Lemieux.
