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Démolition et projets commerciaux à Rivière-Beaudette
le mardi 09 juin 2020
Modifié à 10 h 30 min le 09 juin 2020

Victime d’un violent incendie il y a plus de 4 ans, le 30 avril 2016, l’ancien bar de danseuses nues Club Frontière verra ses derniers vestiges crouler sous le pic des démolisseurs mercredi matin à Rivière-Beaudette.
Le site localisé en bordure de l’autoroute 20 près de la frontière ontarienne sera entièrement nettoyé et fera place à un nouveau projet de nature commerciale, a confirmé au Saint-François le nouveau co-propriétaire des lieux, Daniel Doganieri. « Nous sommes en discussions avec différentes bannières et serons en mesure d’annoncer quelque chose d’ici la fin de 2020 », a fait savoir M. Doganieri.
Celui-ci est associé avec des investisseurs qui entrevoient aussi des développements sur le site voisin de la station d’essence Pétro-Canada.
Le maire de Rivière-Beaudette, Patrick Bousez, se réjouit de ces récents développements. « Tout le conseil est enthousiaste, des pourparlers sont en cours pour des projets dont les investissements pourraient atteindre 5 M $ d’ici quelques années », assure-t-il.
D’abord considéré comme suspect, l’incendie du 30 avril 2016 avait finalement été déclaré comme accidentel par la Sûreté du Québec. Le feu avait pris naissance dans un panneau électrique situé au sous-sol de l’établissement licencié.
La section du motel avait été détruite alors que celle abritant le bar avait été en mesure de poursuivre ses activités. Une opération antidrogue avait d’ailleurs été réalisée par la police en mai 2017, permettant l’arrestation de 4 trafiquants.
Poursuite des anciens propriétaires
Rappelons que les anciens propriétaires du Club Frontière et du motel adjacent avaient aussi entrepris une poursuite judiciaire de plus de 1 M$ à l’automne 2017 afin de préserver leur droit acquis de reconstruire sur le site.
Selon eux, la municipalité omettait ou refusait d’émettre un permis de construction dans les délais prescrits, selon le document alors présenté en cour. La réglementation municipale de Rivière-Beaudette accorde à l’occupant un délai de six mois pour reconstruire afin de conserver son droit.
Les propriétaires alléguaient également que le travail des pompiers n’avait pas été fait dans les règles de l’art lors de l’incendie. La Municipalité a finalement remporté sa cause, ce qui ouvre maintenant la porte à des développements importants pour ce secteur frontalier.