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Élections 2017 - Salaberry-de-Valleyfield

Les candidats à la mairie de Valleyfield en rafale

le mardi 24 octobre 2017
Modifié à 15 h 27 min le 24 octobre 2017
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Joanne Brunet, François Labossière et Miguel Lemieux ont eu l’occasion d’exposer leurs idées lors du dîner du Club Rotary. Voici en rafale les réponses des aspirants maires de Salaberry-de-Valleyfield sur divers sujets. Boulevard Mgr.-Langlois [caption id="attachment_41370" align="alignright" width="210"] Joanne Brunet[/caption] Joanne Brunet a salué la concertation, mais a déploré qu’aucune solution n’avait été essayé pour régler le problème de la circulation lourde. «Je demanderais d’essayer quelque chose, a-t-elle dit. Que ce soit le péage ou la balance qui sont des pistes de solution, mais qui n’ont pas abouti. » Miguel Lemieux est quant à lui en faveur de réserver les véhicules lourds à la circulation locale sur la route 201. Ce serait un précédent et il le reconnaît. Quant à François Labossière, il a avancé que le poste de péage ne serait pas au bon endroit. Comme le dossier en est un de compétence provinciale, il a convenu d’utiliser davantage le député. Mais il a indiqué «qu’on devra avoir beaucoup plus de mordant. » Incitatifs pour attirer les jeunes familles [caption id="attachment_41372" align="alignright" width="210"] François Labossière[/caption] Pour François Labossière, l’ablation de la taxe de mutation [taxe de Bienvenue] priverait la Ville de revenus importants. Le candidat préconise de redorer l’image de Salaberry-de-Valleyfield. Miguel Lemieux abonde dans le même sens. «On doit dynamiser l’image de la Ville et faire en sorte que les gens se reconnaissent dans l’administration. » Il a ajouté la volonté de moderniser les parcs de baseball et la mise en place d’un centre multisport. Joanne Brunet proposerait un nouveau concept de taxation en lien avec le projet de Loi 122. Ainsi, les familles seraient encouragées dans l’achat d’une première propriété. Participation citoyenne [caption id="attachment_41373" align="alignright" width="210"] Miguel Lemieux[/caption] Pour stimuler la participation citoyenne, Miguel Lemieux serait en faveur de rencontrer les citoyens dans un lieu convivial où ils pourraient poser leurs questions sans gêne, en dehors du protocole du conseil de ville. Un budget participatif, qui correspondrait à un petit pourcentage du budget municipal, pourrait aussi être appliqué à des priorités citoyennes. Labossière a émis l’hypothèse de réunir les citoyens une fois l’an avec le conseiller du quartier. «Ce serait pour aller chercher le pouls, dit-il. Les idées viennent des citoyens. » Le concept d’école de quartier plaît beaucoup à Joanne Brunet. Dans cette optique, l’école sert de centre communautaire et permet aux gens de se réunir. Accepter les questions d’internautes lors du conseil municipal est aussi une option à envisager si la technologie le permet. Centres sportifs François Labossière a reconnu que le compte de taxe en souffrance des Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield devra être régler un jour. Le candidat a dit qu’un tel retard ne serait pas tolérer envers un citoyen résidentiel. L’idée de les réunir avec la Cité des Arts et des Sports a été avancée, tout comme celle de reprendre un aréna pour en faire un plateau sportif intérieur. Le sommet sociocommunautaire va permettre de se pencher sur le dossier a soulevé Mme Brunet. Le dossier serait aussi lié avec ceux de la Cité des Arts et des Sports et du Camp Bosco. Pour elle, il s’agit d’une question de gouvernance. «La situation pour le moment est inacceptable, a avancé Miguel Lemieux. La Ville doit reprendre le contrôle et regarder une synergie avec la Cité des Arts et des Sports. » S’il est ferme sur le principe, il se dit souple sur l’application. Si le conseil d’administration lui propose une meilleure solution, il dit être prêt à l’admettre. Marché public Le nouveau conseil aura à se pencher sur ce dossier indique Joanne Brunet. «Il y a des bâtiments historiques patrimoniaux au centre-ville comme l’ancienne caserne de pompier et l’ancien poste de la Sûreté du Québec, a-t-elle rappelé. On doit y développer une offre de services qui va amener de la vie. » Un projet de logements abordables est en cours de développement au site du marché public actuel, a soulevé François Labossière. Pour lui, ce n’est pas à la Ville de gérer le marché public, mais plutôt à un partenaire privé. Amener le marché public à l’ancien poste de police amènerait nécessairement l’aménagement d’au moins une rue piétonnière au centre-ville. «Pour le moment, il n’y a aucune acceptabilité sociale pour le déménagement du marché public tant par les commerçants que ses usagers», a témoigné Miguel Lemieux. Il se dit favorable à la mise en place de solutions pour l’optimiser. [caption id="attachment_41376" align="aligncenter" width="1024"] Le maire sortant Denis Lapointe, qui se retire après 22 ans à la tête de Salaberry-de-Valleyfield, a pris la parole en début d'assemblée.[/caption]