Billy Tellier un ambassadeur intéressé de Movember
Billy Tellier, fier ambassadeur du mouvement Movember pour la santé des hommes sera de passage à Valleyfield le 19 novembre pour son spectacle Hypocrite(s).
Pour une nouvelle fois cette année, l’humoriste Billy Tellier a accepté d’être ambassadeur de la campagne Movember au Québec.
« Movember c’est la santé masculine en général. Le cancer de la prostate, le cancer testiculaire, mais aussi la santé mentale chez les hommes et le suicide. J’ai des gens de mon entourage qui entrent dans l’une ou l’autre de ces catégories. Des gars qui n’ont pas osé parler. Mais je me dis que ce sont des volets de la santé, que si on en parle, ça peut être amélioré. On peut sauver des gens en parlant. On guérit des hommes si on prend les problèmes plus tôt », lance Billy Tellier qui avoue que son nouveau look n’a pas eu l’effet escompté au sein de la famille.
« Mes enfants ont été un peu surpris. Ils ne me reconnaissaient pas au début. Ils touchent la peau et se demandent où est papa », rigole l’humoriste.
Son objectif a été fixé à 1000 $. S’il est atteint, CKOI doublera la mise. « Les gens embarquent bien et des groupes se forment. Ce qui est fameux c’est de savoir que l’argent amassé ici est redistribué au Québec. Movember c’est mondial, mais l’argent du Québec sert en grande partie aux chercheurs d’ici », plaide l’artiste.
En spectacle à Valleyfield
Il sera d’ailleurs possible d’admirer l’évolution de la moustache de Billy lors de son passage à la Salle Albert-Dumouchel le 19 novembre à 20 h pour y présenter son spectacle Hypocrite(s). « Juste pour la moustache, les gens devraient venir. Ça va les faire rire. Mais sinon, c’est un spectacle que j’ai repris dès qu’on a pu. J’ai eu des salles versions petites, masquées, pleines. J’ai tout vécu. C’était important de revenir et de le faire. J’aime le faire et il a passé l’épreuve du temps. Il n’y a pas de gags sur la COVID. On vient pour rire, se défouler et penser à autre chose », lance celui qui doit conjuguer avec un drôle d’horaire.
« La radio, les spectacles, la famille. C’est un horaire de moine. Il ne faut pas sortir du cadre. Et quand un rhume s’en mêle, ça dérape un peu », lance Billy Tellier.
Interrogé sur la décision de la Cour suprême quant au verdict de Ward contre Gabriel, il s’est réjoui pour la liberté d’expression. « Les deux doivent être contents que ce soit terminé. Quant à nous, les humoristes, chacun met sa propre barrière en matière de censure », a-t-il conclu.