Sports

Bertrand Hébert : un prix prestigieux pour ses histoires de lutte

Il y a 1 heure
Modifié à 19 h 25 min le 13 août 2025
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Au fil des ans, Bertrand Hébert (à gauche) est devenu un bon ami de Pat Patterson. Il a écrit sa biographie et son fils a emprunté son nom de scène à Patterson alors qu'il lutte sous le nom de Zak Patterson. (Photo - Gracieuseté)

Dans le monde du Cauliflower Alley Club, une organisation qui regroupe des lutteurs, des boxeurs mais aussi des cascadeurs professionnels, remporter le Prix James C. Melby équivaut pour les historiens et les journalistes couvrant la lutte, à remporter la Coupe Stanley.

«Chaque année, lors d’une convention de deux soirs qui se tient à Las Vegas, des historiens, des auteurs, sont reconnus et cette année, c’est nous qui le recevons. Je suis honoré et très heureux parce que ça signifie que nous avons gagné la confiance de ces anciens lutteurs qui font partie de ce groupe sélect. C’est gratifiant», explique Bertrand Hébert de Beauharnois.

L’homme a écrit de nombreuses biographies et des livres sur le monde de la lutte. Quand il dit qu’il recevrons le prix à deux, il parle de son partenaire dans ces projets d’écriture, Pat Laprade. «Nous avons écrit trois livres dans les deux langues. Mais notre premier c’est sur l’Histoire de la lutte au Québec qui s’appelle À la semaine prochaine, si Dieu le veut!. Il y a eu les biographies de Pat Patterson, du Géant Ferré et de Maurice Mad Dog Vachon. Depuis notre premier livre, les projets se sont enchaînés et notre prochain s’appelle Qui a tué Dino Bravo?», se targue Bertrand Hébert, passionné de lutte depuis qu’il a 10 ans.

Bertrand Hébert, Paul Vachon et Pat Laprade lors d'un lancement de livre de lutteurs professionnels ayant marqué l'histoire de ce sport au Québec. (Photo - Gracieuseté) 

Beaucoup de travail

Derrière cet honneur, beaucoup de travail de la part des auteurs. «Nous sommes des francophones, du Canada et nous l’emportons, c’est quelque chose. Mais le travail des historiens, des auteurs c’est de raconter la vraie histoire de la lutte. Des grands de ce sport. La convention annuelle dure trois jours et il y a deux soirées de banquet. J’y vais depuis longtemps, mais enfin, nous serons honorés», lance l’homme de 54 ans qui a transmis sa passion aux membres de sa famille. Son fils Zachary est d’ailleurs une étoile de ce sport qu’il pratique sous le nom de Zak Patterson.

La convention de Vegas sera la 59e et a déjà honoré entre autres au fil des ans les Mick Foley, «Mankind», «Cactus Jack» et Natalya, la première femme à l’emporter.