Aucun quota de contraventions à respecter à la Sûreté du Québec

Alors que certains services de police avouent imposer des quotas à leurs effectifs en lien avec le nombre de contraventions données, la Sûreté du Québec (SQ) assure que cette façon de faire ne s’applique pas dans la région.

On entend souvent la légende voulant que les policiers aient l’obligation de donner quelques contraventions par jour.

Aurélie Guindon, agente d’information au Service des communications avec les médias à la SQ, explique que les agents de la région ne sont pas soumis à cette obligation. «Non, il n’existe pas de quota concernant le nombre de constats d’infraction émis par les policiers de la Sûreté du Québec, assure Mme Guindon. Cela n’a jamais été le cas.»

Comme tous les métiers, les policiers doivent respecter des objectifs de travail en fonction de priorités et réalités locales, régionales et nationales. «C’est les gestionnaires qui fixent les objectifs, souligne la responsable aux communications. Cela a pour but d’orienter le travail des patrouilleurs  en matière de sécurité routière, de lutte aux infractions criminelles, d’approche stratégie en résolution de problèmes, d’implantation de programmes de prévention et bien d’autres.»

Ces demandes qui ne sont pas des quotas porteraient leurs fruits. «Il est démontré que lorsque les policiers interviennent sur le réseau routier sur les facteurs contributifs aux collisions, des vies sont sauvées, donc oui les interventions en matière de sécurité routière font partie des objectifs de travail, mais on ne parle pas de quotas, car il n’y en a pas à la Sûreté du Québec.»