Actualités
Tribune libre

Attention : Danger !

le dimanche 21 août 2022
Modifié à

(Photo d'archives)

Il est une tendance qui se développe actuellement aux  services municipaux de Salaberry-de-Valleyfield, laquelle me fait frémir.

En effet, il s’agit de cette nouvelle habitude d’asphalter les rues maganées par deux bandes de nouvel asphalte destiné aux véhicules automobiles et camions, tout en laissant, de chaque côté du centre de la rue un accotement de qualité pour le moins douteuse. Cet espace devrait être utilisé, supposément, par les mini véhicules à un seul utilisateur à la fois et au stationnement. Une économie, me direz-vous ? Hum !

Nos autorités municipales ne semblent pas s’apercevoir que cette configuration incite les cyclistes et utilisateurs de triporteurs, quadriporteurs, planches à roulettes ou électriques, trottinettes, mobilettes et toute autre bibitte de même acabit, à rouler au centre, sur l’asphalte neuf dans l’espace réservé aux autos, là où une sensation de « roulement de velours » est si appréciée pour se déplacer.  

Nos édiles municipaux ne réalisent-ils pas à quel point cette configuration si mal conçue peut être ultra dangereuse pour les gens, le plus souvent des ainés et des jeunes, qui se prévalent de ces mini véhicules sur ces artères ? Et ces utilisateurs, eux, sont-ils conscients de la gravité des risques qu’ils courent ?

On retrouve ces rues « mal accotées » un peu partout en ville, spécialement dans les rues qui n’ont pas de pistes cyclables, donc au centre-ville (il n’y a même pas de piste cyclable qui mène au Cégep !). On peut donner comme exemple certaines rues comme Des Érables (entre Ste-Marie et la 530), Champlain-est, Bonin (longeant le parc Morin), certaines rues du quartier ouest, et beaucoup d’autres qui s’ajoutent chaque année.

Mais la rue la plus exécrable et la plus dangereuse est sans aucun doute la rue Fabre entre le boulevard du Havre (Loy) et le boulevard Langlois, une des rues les plus achalandées de la ville. En effet, les accotements sont tous tellement troués et bossus, les trottoirs d’asphalte et de ciment sont crochus et les innombrables réparations en asphalte (et non en ciment) sont à peu près toutes « déconcrissées » !  

Le comble, c’est qu’il n’y a même pas de trottoir entre le chemin de fer de la Goodyear et le boulevard Langlois, segment longeant précisément le parc Gagnier, lequel est si beau, si ombragé et si achalandé par les enfants en quête de jeux extérieurs et de jeux d’eau ! Donc DANGER, DANGER, DANGER !

J’invite donc tout lecteur et particulièrement nos édiles municipaux (comprenant le représentant du quartier) à ne pas se contenter d’aller constater « de visu » la configuration de cette artère, mais d’y stationner leur voiture et de prendre une bonne marche à pied dans cette merveille de la décrépitude routière urbaine, à mon avis la plus dangereuse en ville. 

Combien d’accidents tragiques devront-ils se produire avant que la configuration de cette importante artère soit repensée et reconstruite de façon sécuritaire ?

Jocelyn Gagnon
Salaberry-de-Valleyfield