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Atelier d’usinage Quenneville recrute aux Philippines

le mercredi 23 janvier 2019
Modifié à 10 h 30 min le 23 janvier 2019
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Atelier d’usinage Quenneville a célébré ses 115 ans l’an dernier. Un fleuron industriel de Valleyfield qui doit cependant faire face au défi de la relève. Développement économique Canada vient de lui consentir un prêt de 193 617 $ pour assurer son expansion et sa compétitivité. «L’aide financière est importante pour notre entreprise puisqu’elle nous permet d’évoluer et d’acquérir des équipements, a concédé Renée Demers, présidente et propriétaire de l’entreprise. Au cours des cinq dernières années, Développement économique Canada a été impliqué dans des investissements majeurs qui nous ont amené à la fine pointe de la technologie, ce qui nous a ouvert de nouveaux marchés. » L’entreprise située sur l’avenue du Parc à Valleyfield œuvre sur des projets majeurs comme le Métro de Montréal ou le pont Champlain. Le marché de l’entretien de pièces demeure le créneau principal, quoi que le secteur ferroviaire prend une place de plus en plus importante. On est à l’ère de l’usinage 4.0 chez Atelier d’usinage Quenneville. [caption id="attachment_58080" align="alignright" width="210"] Richard Hébert, député de Lac Saint-Jean et secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise et de la promotion des exportations, était intéressé par les explications de Renée Demers, propriétaire et présidente d'Atelier d'usinage Quenneville.[/caption] Toutefois, l’entreprise fait face à un défi de ressources humaines. La rétention des employés est excellente alors que plusieurs comptent une trentaine d’années d’ancienneté. Cependant, la retraite approche pour plusieurs d’entre eux. Malgré la place fort enviable de l’entreprise sur le marché canadien, le recrutement est ardu. «La relève est un dossier important et on y met de l’énergie pour l’assurer, confie Mme Demers. Ça fait 20 ans que je suis ici et c’est de plus en plus réel et grandissant comme situation. Si on n’agit pas, on va avoir un problème. » Si bien que l’entreprise a procédé à l’embauche de cinq machinistes originaires des Philippines. Ceux-ci devraient arriver prochainement. Mme Demers indique que ce sont des employés expérimentés habitués de s’expatrier pour le travail. En ce moment, Atelier d’usinage Quenneville n’est pas en mesure d’ouvrir un quart de travail en soirée, faute de main d’œuvre. Stimuler la croissance de l’entreprise Mardi chez Atelier d’usinage Quenneville, Richard Hébert, député de Lac Saint-Jean et secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise et de la promotion des exportations, a également annoncé une contribution non remboursable de 900 000 $ à la Corporation d’employabilité et de développement économique communautaire (CEDEC). Cette somme provient de l’initiative de développement économique – Langues officielles, pour soutenir son projet «Small Business Support». Celui-ci est voué au développement économique des communautés de langue officielle en situation minoritaire. «Cette subvention permet aux entrepreneurs d’innover, de stimuler leur croissance et produire une plus grande activité économique, a indiqué Sterling Lambert. Notamment pour le renforcement de la vitalité des communautés anglophones du Québec. » Avec ce montant, la CEDEC pourra mettre en place un service de conseils d’affaires, des cours de vente et d’occasions de réseautage ainsi qu’un service de mentorat.