Justice

Un ancien entraîneur de balle molle accusé d’inconduite sexuelle

le jeudi 30 novembre 2017
Modifié à 15 h 22 min le 30 novembre 2017
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

L’ancien entraîneur de balle molle féminine, Stéphane Giguère, fait face à plusieurs chefs d’accusation de nature sexuelle. Les faits reprochés à l’homme de 36 ans se seraient déroulés en 2015. Le résident de Salaberry-de-Valleyfield était de passage au palais de justice de Valleyfield le jeudi 30 novembre pour une comparution pro forma. Il s’agit de la 8e présence de l’accusé devant le tribunal pour les présentes accusations. D’ailleurs, compte tenue des faits reprochés, la juge Marie-Chantal Doucet a indiqué à l’avocat en défense, Me Jean-François Benoit, que la nature des accusations la préoccupait et qu’elle souhaitait que la prochaine comparution soit pour position définitive. Les allégations sont sérieuses. Trois chefs d’accusation d’exploitation sexuelle, deux accusations de corruption d’enfants, une accusation de corruption des mœurs, une accusation de voies de fait et une accusation de possession de stupéfiants en vue d’en faire le trafic. Présent lors de la cause, l’accusé est resté assis dans la salle puisqu’il souffrirait de maux de dos. Questionnée par le journal Saint-François sur l’implication de l’accusé dans les activités de balle molle féminine, la procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Anne-Marie Tremblay, fait savoir que l’accusé n’est plus impliqué dans une organisation sportive et que le Code criminel prévoit une peine minimale d’un an de détention s’il est reconnu coupable. Lors de son arrestation en 2015, Stéphane Giguère a été dans l’obligation de déposer 1500 $ pour retrouver sa liberté. Il lui est aussi formellement interdit de posséder des armes. La cause reviendra devant la cour le jeudi 11 janvier 2018.