Une plaque à la mémoire d’un cycliste décédé accidentellement en 2018

L'épouse de feu Gilles Ouimet, Thérèse Guinois, a dévoilé la plaque en présence de ses 4 enfants, Patrice, Guylaine, Manon et Benoit. (Photo Gracieuseté)
La famille et les proches de Gilles Ouimet, décédé le 14 août 2018 à la suite d’une chute mortelle à vélo sur la piste cyclable du Parc régional de Beauharnois-Salaberry, ont dévoilé une plaque à sa mémoire le samedi 5 juin à proximité de la Halte du Héron.
Ce mémorial s’est concrétisé à la suite de démarches auprès de la MRC de Beauharnois-Salaberry. Déjà, on avait procédé en octobre 2020 à la plantation d’un arbre, un micocoulier, au même endroit, avec la collaboration de l’organisme Crivert.
Ce geste venait répondre au souhait manifesté par sa fille Guylaine, lors des funérailles du défunt cycliste, où elle avait mentionné : « J’aimerais qu’on plante un arbre sur la piste cyclable pour qu’il puisse grandir avec les générations à venir. Nous pourrons le surnommer l’Arbre à Papi ! De cette façon, les semis qu’il a faits année après année continueront de grandir sur le chemin de la vie! »
Malgré ses 81 ans, Gilles Ouimet n’hésitait pas à faire 70 km de vélo plusieurs fois par semaine et à s’arrêter quelques minutes à la Halte du héron lors de ses randonnées.
Gilles Ouimet, décédé accidentellement en 2018.
Bien connu dans la région, il a enseigné les mathématiques durant plusieurs années à des centaines d’élèves qu’il a inspirés et donné le goût d’apprendre, notamment à la Polyvalente Baie Saint-François.
« Encore aujourd’hui, il m’arrive de rencontrer des personnes qui me disent : ton père, c’est Gilles Ouimet? Ha oui! Il m’a enseigné en 1978…. Il avait une mémoire phénoménale pour retenir le nom de chaque étudiant et les étudiants se souvenaient de lui », raconte Guylaine Ouimet.
Propriétaire d’une ferme à Saint-Stanislas-de-Kostka depuis 1968, où il cultivait des fraises, framboises et maïs, il a procuré des emplois d’été à plusieurs de ses élèves.
Bénévole auprès de plusieurs organismes, c’était avant tout un grand sportif amoureux de la vie. « Il avait toujours une petite attention pour chaque personne qu’il rencontrait, un mot gentil, et les gens se souviennent de sa bonne poignée de main chaleureuse », rappelle sa fille.
D’ailleurs, son décès en 2018 a insufflé des améliorations à la sécurité des installations du Parc régional. L’ajout de bornes numérotées permet dorénavant aux secouristes de mieux s’orienter pour localiser un endroit précis du réseau cyclable.