Sports

Florence Maheu à un mois de son rêve olympique

le mercredi 02 juin 2021
Modifié à 8 h 19 min le 02 juin 2021
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Florence Maheu vit dans sa bulle. Une bulle olympique particulière pour la kayakiste d’eau vive qui s’approche de son rêve. Contre vents et marées, la Campivallensienne reste concentrée sur son rêve sportif.

:«Ça n’a pas été si compliqué que ça, explique Florence Maheu rejointe en Pologne. On a pu s’entraîner au courant de la dernière année à Ottawa au centre national. Ce qui a été plus difficile, c’est le manque de compétitions. »

Une Coupe du Monde avait été projetée en France l’été dernier. Mais la flambée des cas positifs de la COVID a eu pour effet de garder tous les kayakistes au sec.

L’athlète de Valleyfield s’est rabattue sur des simulations pour essayer de recréer l’«énergie de course» de slalom.

La dernière année a été composée d’un entraînement en confinement. Elle a pu compter sur le support de la Cité des Arts et des Sports qui lui a prêté des équipements. Sa musculation et son cardio ont été gardés aiguisés.

En Europe

Avant de mettre le cap sur la Pologne, Florence a résidé en France. Elle a pagayé à Pau, un site de Coupe du monde reconnu et à Paris, dans le bassin qui accueillera les Jeux olympiques en 2024. «Le site ressemble beaucoup à Tokyo [site des prochains olympiques], d’indiquer la kayakiste. On a obtenu des visas d’athlète de haut niveau pour pouvoir s’établir en France. J’y suis depuis la fin du mois de mars car je me suis concentrée sur mes études universitaires et j’avais des laboratoires à effectuer. »

Florence ne reviendra pas au pays avant la conclusion des Jeux olympiques qui auront lieu du 23 juillet au 8 août. Un long séjour en dehors du domicile. Mais comme Florence l’indique, après un an confiné, le jeu en vaut la chandelle. «Les Jeux olympiques représentent une bonne motivation», assure-t-elle.

Retour en compétition

La présence en Europe coïncide avec la reprise des compétitions. Il y en aura une à Cracovie où l’équipe canadienne tentera de remplir un quota en canoë femme pour les prochains olympiques. Puis des Coupes du monde à Prague (République tchèque) et Leipzig (Allemagne) au mois de juin.  «Pour ma première course, la demi-finale est mon objectif, laisse-t-elle entendre. Terminer parmi les vingt premières me ferait plaisir. »

Puis au début du mois de juillet, Florence et Équipe Canada se dirigeront au Japon. Des bonnes nouvelles, alors que flottent des voix qui demandent l’annulation des compétitions.  «On va pouvoir aller faire un camp sur le site avant les olympiques, se réjouit Florence. C’est une bonne nouvelle pour nous. Comme une confirmation que les Jeux auront lieu. »