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Havelock : Demi-victoire pour les opposants à une usine d’asphalte

le mardi 03 août 2021
Modifié à 0 h 00 min le 04 août 2021
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Le refus de la CPTAQ représente une demi-victoire pour les opposants au projet. (Photo Érick Ouellet)

Plus de 150 opposants au projet d’usine d’asphalte mis de l’avant à Havelock ont de nouveau manifesté lundi soir devant l’hôtel de ville, pour apprendre que la CPTAQ s’opposait au projet. 

En effet, dans une lettre datée du 28 juillet que les élus ont transmis sur place aux manifestants, la Commission de protection du territoire agricole fait savoir que la demande du Groupe Chenail est « irrecevable », puisqu’elle est non-conforme au règlement de zonage de la Municipalité.

Pour Michel Ménard, un des porte-parole du regroupement des Amis(es) de Covey Hill, il s’agit là d’une « demi-victoire » pour les opposants. 

« Le projet a déjà obtenu le consentement de la MRC et du ministère de l’environnement, rappelle M. Ménard. Nous comptons faire d’autres représentations auprès de ces instances », poursuit-il, avec l’intention de présenter un portrait global à ces instances et l’opposition que le projet suscite dans la population.

Plus de 150 citoyens ont manifesté devant l’hôtel de ville de Havelock lundi soir. (Photo Érick Ouellet)

Du côté de la Municipalité, le conseil aurait adopté une résolution signifiant que le ce projet d’usine d’asphalte n’est pas souhaitable. Nous n’avons cependant pas été en mesure de parler au maire Denis Henderson.

Le comité de citoyens estime néanmoins qu’il reste encore plus éléments inconnus relativement à ce projet.

Le projet d’usine d’asphalte mis de l’avant par l’entreprise Groupe Chenail se situe sur une propriété à proximité des Carrières Ducharme. 

Des citoyens sont inquiets à l’égard de celui-ci puisqu’elle risque de générer une circulation accrue de poids lourds dans ce secteur reconnu pour son aspect bucolique. 

On craint également des pollutions multiples, de la poussière, des odeurs et vapeurs nocives. Le projet mettrait aussi en danger le réseau aquifère de cette région dont la vocation agricole repose en partie sur cette ressource.

Le maire Denis Henderson est allé à la rencontre des citoyens. (Photo Érick Ouellet)