Un feu de nature accidentelle

L'incendie qui a ravagé le bar de danseuses nues Club Frontière à Rivière-Beaudette, le samedi 30 avril, serait d'origine accidentelle selon la Sûreté du Québec.

L'investigation policière menée par le Bureau régional d'enquête de poste de Vaudreuil-Soulanges Est a révélé que le feu aurait pris naissance dans un panneau électrique au sous-sol de l'établissement licencié.

Vendredi matin, un permis a été accordé par la Municipalité de Rivière-Beaudette en vue de démolir la partie brûlée du bâtiment, qui comprend également un motel,  et de sécuriser les lieux. Le propriétaire du Club Frontière aurait signifié son intention de rouvrir le bar de danseuses nues, le dernier de ce type dans la région du Suroît.

«Si le Club Frontière entend poursuivre ses activités, il faudra se conformer à la règlementation en vigueur», a spécifié le maire de Rivière-Beaudette, Patrick Boucez. L'occupant doit reconstruire dans un délai de 6 mois, à défaut de quoi il devra  se relocaliser dans le parc industriel afin de poursuivre ses activités.

Le brasier, qui s'est déclaré à 5h12 du matin le 30 avril, a déclenché une alerte générale et une soixantaine de pompiers membres de 6 services de sécurité-incendie du comté de Soulanges ont combattu l'élément destructeur.