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Selon le maire Jasmin, Valleyfield est responsable de la fin du Camp Bosco

le lundi 10 avril 2017
Modifié à 0 h 00 min le 10 avril 2017
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

«Si Salaberry-de-Valleyfield avait payé convenablement le Camp Bosco pour ses camps de jour, ça n’aurait jamais fermé.»

Rencontré par le Journal Saint-François lors d’une conférence de presse, le vendredi 7 avril, le maire de Coteau-du-Lac, Guy Jasmin, ne se fait pas élogieux à l’endroit de l’administration municipale de Salaberry-de-Valleyfield. Il souligne qu’elle est responsable de fermeture du Camp Bosco. M. Jasmin ne met pas de gants blancs et ne se gêne surtout pas pour jeter le blâme à l’administration campivallensienne relativement aux problèmes financiers qui ont engendré la fermeture de la ressource en décembre 2016.

Le maire Jasmin prétend que Salaberry-de-Valleyfield n’a jamais payé le Camp Bosco convenablement pour ses services. «L’été, les camps de jours de Salaberry-de-Valleyfield se déroulaient au Camp Bosco, mais la Ville ne donnait pratiquement rien monétairement, laisse entendre M. Jasmin. À la longue, c’est normal que l’argent manque quand tu ne reçois pas ce qui devrait te revenir.»

Le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Denis Lapointe a toujours soutenu que seule l'adoption d'un bill privé par Québec aurait permis d’éviter la fermeture du Camp Bosco. Toutefois, le maire Jasmin jure qu’il n’a jamais souhaité un pareil traitement. «Un bill privé aurait permis  à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield de prendre la possession de l’emplacement, dit M. Jasmin. Il n’est pas question que je cède notre partie. D’ailleurs, elle n’a jamais été à vendre. Ne me dites pas que c’est pour les taxes, car le Camp Bosco n’a jamais payé de taxes. Le Camp Bosco appartient au Camp Bosco rien de plus, mais, il est situé à Coteau-du-Lac. À une certaine époque, j’ai même offert de siéger sur le conseil d’administration. Je suis comptable, j’aurais pu les aider. Mais, Salaberry-de-Valleyfield a refusé.»

Depuis l’annonce de la fermeture, Guy Jasmin informe qu’il est sans nouvelles de l’organisme. «J’ai appelé l’organisme et à l’hôtel de ville de Salaberry-de-Valleyfield et j’ai laissé des messages. Par contre, je n’ai pas eu de retour. Le Camp Bosco est un organisme sans but lucratif donc, ses dirigeants sont capables de mettre leur culotte et de m’appeler.»

Finalement, le maire de Coteau-du-Lac assure qu’il y a plusieurs possibilités pour le futur du Camp Bosco. «C’est une belle place. Il faut garder sa vocation, mais c’est évident que ça ne restera pas à l’abandon.»