Le Club Frontière pourrait rouvrir dans la partie existante

Le Club Frontière, dernier bar de danseuses nues de la région du Suroît, pourrait rouvrir ses portes moins de 6 mois après avoir été ravagé par un incendie, le 30 avril dernier, à Rivière-Beaudette.
Selon les informations obtenues par Le Journal Saint-François, le gestionnaire de l'établissement hôtelier aurait signifié son intention de réaménager la partie existante du bâtiment situé au 627 de la rue Principale. Le motel, qui n'avait été touché par le brasier, serait converti en lieu de divertissement pour adultes.
La résurrection du Club Frontière a été annoncée récemment sur une page Facebook où des offres d'emploi sont affichées en vue d'une ouverture vers la fin octobre. On requiert les services de serveuses, tenantes de bar, portiers et assistant-gérant.
Toutefois, aux dires du maire de Rivière-Beaudette, Patrick Bousez, le Club Frontière ne pourra renaître de ses cendres tant et aussi longtemps que les esquisses du nouveau bar n'auront pas été approuvées par la Municipalité. «Il y a eu des discussions avec l'inspecteur municipal mais aucun plan d'architecte ou d'ingénieur n'a été accepté. Le propriétaire du bar tarde à nous fournir les documents», affirme M. Bousez.
La règlementation municipale accorde un délai de 6 mois à l'occupant pour reconstruire à la suite d'un incendie. Ainsi, à défaut de se conformer, il ne pourra plus opérer au même endroit et il devra s'établir dans le parc industriel.
«En tant que maire, je dois protéger les intérêts des citoyens et assurer la sécurité des personnes qui pourraient fréquenter le bar. Des inquiétudes persistent concernant la solidité du bâtiment qui a survécu à l'incendie. Les poutres d'acier de la bâtisse ont eu chaud», de signifier M. Bousez.