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Vingt-cinq ans à accompagner les jeunes adultes gais en région

le lundi 21 février 2022
Modifié à 0 h 00 min le 22 février 2022
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

L’équipe du JAG est fière de pouvoir offrir ses services à la communauté de Salaberry-de-Valleyfield et de la grande région. (Photo Gracieuseté)

Le JAG, un organisme communautaire dont la mission est de soutenir et d’accompagner les gens de l’acronyme LBGT+, leurs proches, l’entourage, établit ses pénates à Salaberry-de-Valleyfield.

« L’organisme est né il y a 25 ans à Saint--Hyacinthe, d’une initiative de jeunes adultes gais, qui est devenu le JAG, qui voulaient se doter de ressources régionales. Quand on remonte en 1997, il fallait se tourner vers Montréal pour obtenir des ressources. Aujourd’hui nous sommes aussi à Longueuil et maintenant depuis quelques semaines à Salaberry-de-Valleyfield », explique Rafaël Provost, directeur général depuis 11 mois.

Le jeune homme compte 14 employés pour faire rouler les trois points de service qui ont le vent dans les voiles. « L’agenda est chargé, mais c’est un beau problème. On sent qu’il y a un besoin et nous sommes là pour y répondre. Nous faisons de l’animation dans les écoles primaires et secondaires, dans les organismes, les entreprises. Nous faisons en sorte que l’environnement soit ouvert à la diversité », souffle celui qui compte trois intervenants à Salaberry-de-Valleyfield.

Desservir la grande région

Logés dans un local qui leur est réservé au Café des 2 pains, le JAG, section Valleyfield dessert évidemment la Ville qui l’accueille, mais étend ses nombreux services à la grande région. « Que ce soit du côté de Vaudreuil-Soulanges, du Haut-Saint-Laurent ou d’ailleurs, nous sommes ouverts à intervenir. Les gens peuvent venir nous rencontrer du lundi au vendredi de 9 h à 17 h, mais nous sommes aussi appelés à nous déplacer pour intervenir. Nous irons d’ailleurs bientôt pour quelques ateliers à la Baie Saint-François, rencontrer les jeunes de secondaires 1 et 2 », plaide Rafaël Provost.

Ses trois employés de Salaberry-de-Valleyfield sont formés pour intervenir adéquatement. « Ce sont des intervenants en travail social, en relation d’aide. Ils sont aptes à réagir et à répondre aux questions des jeunes, de leurs familles, de leur entourage. Le téléphone ne dérougit pas et nous avons besoin d’eux pour agir. »

Il dit pouvoir compter sur un personnel affable et courtois qui n’hésite pas à s’enrôler. « Malgré la pénurie, nous sommes passés de quatre à 14 employés. La différence ici, c’est que les gens sont eux-mêmes. Au JAG, il n’y a pas de masques. On a du plaisir à travailler et ça paraît », évoque Rafaël Provost.

Pour marquer le coup de l’arrivée à Valleyfield et pour célébrer le quart de siècle d’existence du JAG, l’organisme dévoile le lundi 21 février, une nouvelle image de marque. Plus actuelle et plus vibrante. « Nous allons aussi avoir un nouveau site Internet revampé, qui répondra mieux aux besoins des gens qui nous consultent », conclut le jeune homme.

Pour célébrer le quart de siècle d’existence du JAG, l’organisme dévoile le lundi 21 février, une nouvelle image de marque. (Photo Gracieuseté)

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