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VIDÉO - Les trois arénas de Valleyfield sont cédés à la Ville

le mardi 01 mars 2022
Modifié à 11 h 22 min le 02 mars 2022
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Considérant la lourdeur des énormes engagements hypothécaires requis et la fragilité du fonds de roulement, les Centres sportifs ont décidé de céder les arénas de Valleyfield, dont l’Aréna Salaberry aux autorités municipales qui prennent en charge les hypothèques et les éventuelles améliorations à apporter à la flotte immobilière qui représente un montant de 25 M$. (Photo Journal Saint-François – Archives)

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield est désormais propriétaire et seule gestionnaire des trois arénas situés sur son territoire.

L’OBNL les Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield a cédé les trois amphithéâtres à la Ville pour la somme symbolique d’un dollar. Les infrastructures sont évaluées à plus de 25 M$. Ce sont maintenant les autorités municipales qui devront assurer les hypothèques d’environ 7,5 M$ de l’Aréna Salaberry, du Centre civique et du Centre sportif et culturel de Saint-Timothée. « Les hypothèques sont reprises par la Ville qui se porte garante. Ça évite pour nous d’importants investissements car il y a plein de choses à rénover », indique Jean Laberge, trésorier de l’organisme qui voyait son fonds de roulement s’amenuiser.

L’état général des trois arénas est très bon selon les membres de l’organisation, il y a eu de récents investissements, mais autour de cette magnifique coquille, des réparations semblent inévitables dans les prochaines années. Le système de compresseurs de l’Aréna Salaberry date par exemple de 1939.

 

 

Poursuivre sa mission

Les responsables des Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield étaient visiblement éplorés par la tournure des évènements. Mais ils disent vouloir poursuivre plus que jamais leur mission caritative qui est le mieux-être et les saines habitudes de vie des jeunes qui se trouvent en milieux défavorisés à Valleyfield.

En ce sens, ils conserveront dans l’immédiat la location et l’occupation d’une partie de l’espace du Centre civique. Les deux planchers du Centre des loisirs servent déjà à l’exploitation quotidienne du bingo. Les profits générés seront versés à une dizaine d’organismes qui viennent en aide à la jeunesse.

Si les bénévoles croient avoir opté pour la bonne décision en cédant les arénas, 21 des 25 employés des Centres sportifs ont perdu leur emploi immédiatement lors de la signature de l’entente approuvée par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. Seuls quatre opérateurs des resurfaceuses sont toujours à l’emploi, sans avantages, de la municipalité, jusqu’au 31 mars. La suite des opérations sera assurée par les cols bleus de la Ville. « Ces opérateurs s’occupent de la transition. Pour la suite on ne sait pas ce qu’il adviendra », ont dit les responsables lors d’une conférence de presse où l’on dénotait l’absence des autorités municipales.

La Ville s’occupe des arénas

Du côté de Salaberry-de-Valleyfield on fait savoir que les citoyens intéressés à savoir ce qui se déroule à l’intérieur des bâtiments doivent impérativement consulter le site web de la Ville ou joindre le Service récréatif et communautaire.

« Une page Web dédiée aux arénas sera bonifiée au cours des prochaines semaines afin de renseigner adéquatement autant les utilisateurs réguliers, les citoyens que les visiteurs. Un formulaire pour faciliter la réservation dans ces installations sera également mis en ligne prochainement dans cette section du site Web. Considérant l’ampleur de cette nouvelle gestion municipale, un certain délai de suivi peut être observé. Les employés veilleront à ce que chaque requête soit répondue. L’organisation se mobilise afin de démarrer adéquatement les opérations », fait-on savoir du côté des autorités.