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Valleyfield souhaite animer son centre-ville

le mercredi 29 avril 2020
Modifié à 13 h 04 min le 29 avril 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Les commerces uniques qui proposent une expérience client différente sur la rue Victoria encaissent toujours le choc de la crise. Valleyfield souhaite dynamiser, de façon sécuritaire, le centre-ville afin de soutenir l'économie locale si importante.  «On va tenter d'assurer une animation sécuritaire selon les règles proposées, a indiqué Miguel Lemieux, maire de Salaberry-de-Valleyfield. On écoute les démarches qui se sont ailleurs et on reste à l'affût de ce qu'on va pouvoir faire. Valleyfield est reconnu pour son côté festif, surtout en été. Il y a des contraintes sérieuses à respecter, mais on veut que les gens aient du fun, que ce soit à l'intérieur d'une voiture ou en respectant la distanciation sociale. » Pour le moment, le maire n'a pas voulu s'avancer sur les projets qui pourraient contribuer à générer une attraction au centre-ville. La situation évolue constamment et M. Lemieux n'a pas voulu annoncer des choses qui éventuellement pourraient ne pas se concrétiser. Un accompagnement des commerçants Le commerce au détail, avec pignon sur rue, pourra ouvrir ses portes lundi. Depuis près de 40 jours, ceux qui n'offraient pas de services essentiels n'accueillaient plus de clients. Ou opéraient de façon très réduite. Le centre-ville, est un endroit idéal de rassemblement, que ce soit avec ses activités telles les Régates ou les Mardis en musique, ou simplement pour marcher sur le bord du vieux canal. «C'est difficile d'évaluer les impacts de la crise, reconnaît Miguel Lemieux. C'est du cas par cas. On reçoit encore des demandes de la part d'investisseurs tandis que pour d,autres c,est plus difficiles. » Les gouvernement ont mis en place diverses subventions que ce soit pour défrayer un pourcentage des salaires ou celui du loyer. Valleyfield, par le biais du Centre local de développement de Beauharnois-Salaberry, a mis en place un fonds d'urgence de 1 million $. Le CLD aurait déjà reçu 25 formulaires de demande de la part d'entreprises et commerces de son territoire. Comme le commerce a pris l'avenue en ligne depuis un mois, Valleyfield tente de «bricoler» un accompagnement aux commerces qui aimeraient se doter d'un site transactionnel. «C'est très embryonnaire,  explique le maire. Il faut faire des efforts pour encadrer les commerces en ce moment mais avec des propositions qui resteront après la crise. On veut que nos commerces profitent de cette avenue. » Au-delà des ventes en ligne, Miguel Lemieux considère que les commerces du centre-ville proposent une expérience client propre à eux. Une réalité qui n'appartient pas aux grandes surfaces.