Vaccination mobile dans Vaudreuil-Soulanges : un projet de proximité

Le président de la Chambre de commerces et d’industries de Vaudreuil-Soulanges, Pierjean Savard a été le premier à être vacciné dans la clinique mobile mise sur pieds par l’organisation.

« C’est efficace et ça roule. Nous sommes complètement autonomes et nous pouvons nous déplacer pour aller à la rencontre des gens », lance le propriétaire de Conteneurs Experts. D’ailleurs c’est son entreprise qui a configuré les deux conteneurs qui accueillent les patients ainsi que les infirmières affectées à la vaccination. « Le premier conteneur d’accueil est un 20 pieds. Le second, où l’on procède à la vaccination est un 40 pieds. On a modifié pour que ce soit le plus efficace possible. Et le CISSSMO était toujours là pour approuver les démarches et que nous soyons en conformité », dit-il, enthousiaste.

Dans Vaudreuil-Soulanges

Après Vaudreuil-Dorion où est située l’usine de Conteneurs Experts, les conteneurs vont se déplacer chez Fleury Michon à Rigaud. « Ensuite nous irons chez Sanivac avant de revenir chez Excelitas. Nous trouverons un site dans Soulanges, possiblement à Saint-Zotique pour que les gens puissent s’y rendre facilement », indique le directeur général de la CCIVS, Mathieu Miljours. « Le fait de se rendre sur le lieu de travail des gens. Ou à proximité, incite les gens qui hésitaient à recourir au vaccin. Par exemple ici, chez Conteneurs Experts, on frise le 100 % des gens qui ont leur rendez-vous. Chez Sanivac, ils ont organisé un concours. Si 90 % des gens sont vaccinés, il y aura un concours à l’interne pour un grand prix », explique celui qui est responsable du projet.

Exportable

Pierjean Savard qui avait dans l’idée d’aider avec son entreprise dès le début de la crise sanitaire a enfin trouvé son projet avec la vaccination. « Je pense que ça facilite la vie aux gens. C’est nous qui allons vers eux. Une fois que nous aurons couvert les entreprises, qui dit que nous ne pourrions pas aller dans les parcs, dans les endroits publics pour du sans rendez-vous ? Pour les jeunes ? Évidemment, nous devrons obtenir les autorisations des autorités, mais ce sont des avenues envisageables », lance-t-il.

Les deux dirigeants de la Chambre de commerce ont tenu à remercier les précieux partenaires financiers qui permettent la tenue de cette clinique de proximité. « De même que le CISSSMO. C’est notre projet, mais nous sommes épaulés par ces partenaires. C’est un gros budget d’opération. Nous devons défrayer les salaires des infirmières qui vaccinent. Entre autres. Mais on se dit que les gens vont y aller parce que c’est accessible. Notre mission est réussie », concluent-ils.