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Une mère monoparentale et l’homophobie dans les années ’70

le lundi 21 octobre 2019
Modifié à 11 h 33 min le 22 octobre 2019
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

PUBLICATIONS.  Une enseignante retraitée de la région poursuit sur sa lancée d’écriture en publiant un second bouquin en 4 ans, cette fois-ci aux «Éditions L'Apothéose». Dolorès Leduc, native de Saint-Louis-de-Gonzague, était au Resto-Bar McBroue le week-end dernier pour procéder au lancement de son nouveau livre intitulé Florence. Cette suite du premier roman, La femme à travers les générations, relate la vie et les tumultes de la dernière héroïne du volume précédent. Comment cette jeune femme monoparentale pourra se débrouiller avec son enfant, qu’elle doit élever avec l’aide de sa mère? Son travail lui apporte beaucoup de satisfactions, mais Florence y vit de l’intimidation et même de l’agression sexuelle. De plus, une vie amoureuse parfois tumultueuse et marginale pour l’époque lui donne du fil à retordre. «C’est dans le contexte des années ’70 et ’80 que j’ai fait évoluer mes personnages, avec leurs peines, leurs joies et leurs problèmes. L’aspect évolutif de ces années est sans contredit passionné, rude parfois, même violent», décrit la dame qui a développé le goût d’écrire quand elle a entreprise des études universitaires à l’âge de 45 ans. «Ce roman se veut une inspiration psychosociale. Le récit nous parle de l’homophobie de l’époque. Il revêt également un caractère psychologique car il révèle les émotions et sentiments des personnages au rythme de divers aspects tels que le drame, l’action et le suspense», ajoute l’auteure, qui a enseigné la coiffure au Centre de formation professionnelle de la Pointe-du-Lac à Salaberry-de-Valleyfield pendant 15 ans. Cette femme retraitée du domaine de l’éducation depuis une dizaine d’années a elle-même suivi un parcours de vie inspirant, ayant obtenu un brevet d’enseignement en formation professionnelle à l’UQAM tout en étant coiffeuse de quartier. Dolorès Leduc a voulu redonner les lettres de noblesse à ce métier. «Avec peu d’éducation, j’ai pris mon courage à deux mains afin de suivre des cours universitaires qui auront été un tremplin pour l’écriture», explique l’écrivaine, qui a vécu la majeure partie de sa vie dans la région du Suroît avant de s’établir dans les Laurentides. Après quelques années à Saint-Adolphe d’Howard, Mme Leduc prévoit un retour à ses racines dans la région de Salaberry-de-Valleyfield. «Ce deuxième roman, je l’ai écris avec l’encre de mon âme tout comme le premier. J’y fais évoluer mes personnages en suivant un plan de base, sans toutefois m’y conformer de façon trop rigoureuse. J’ai tout de même gardé scrupuleusement en tête tout au long de mon projet d’écriture, les idées principales que je voulais développer», évoque Mme Leduc, en lien avec le «tome 2» de sa création littéraire. Le livre Florence est disponible dans toutes les librairies. L’auteur fera une séance de dédicaces aux Librairies Boyer à Salaberry-de-Valleyfield (rue Nicholson) le samedi 30 novembre, de 13 h à 16 h, et à la succursale de Vaudreuil-Dorion, le samedi 7 décembre. [caption id="attachment_72702" align="alignnone" width="444"] Coiffeuse de métier et retraitée de l’enseignement, Mme Leduc a développé durant ses études universitaires, entamées à l’âge de 45 ans, un goût de l’écriture. (Photo: Pierre Langevin)[/caption]