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Une fresque et un mur légal à la Maison des Jeunes

le mercredi 21 septembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 21 septembre 2016
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Une nouvelle murale viendra décorer le paysage campivallensien alors que la Ville de Salaberry-de-Valleyfield vient d’autoriser une création peinte par l’artiste Bobby Gosselin sur le mur rideau de la Maison des jeunes de Valleyfield (MDJ).

C’est la deuxième tentative de la MDJ afin d’obtenir l’autorisation de la Ville pour aller de l’avant dans la création d’une fresque. La première fois, le conseil municipal a rejeté le projet, jugeant qu’il n’était pas conforme et non représentatif des jeunes de la région.

«C’était quelque chose de très moderne qui aurait été créé par un artiste de l’extérieur, fait savoir le maire de Salaberry-de-Valleyfield Denis Lapointe. Nous avons refusé, mais, nous avons avisé la MDJ que pour qu’on accepte, les jeunes d’ici devaient être impliqués dans la réalisation.»

La nouvelle proposition aurait fait l’unanimité au sein du conseil. «Ce qui vient de nous être présenté, ça ressemble vraiment à nos jeunes. C’est très vivant. La réalisation sera faite par un artiste d’ici, Bobby Gosselin. Ça ressemble à quelque chose de jeune et ça sera rassembleur», lance M. Lapointe.

Ce n’est pas la seule nouveauté qui verra le jour à la MDJ. Un mur légal sera éventuellement construit. Ce dernier fait partie du plan d’aménagement de la maison des jeunes (MDJ). Le mur mis à la disposition des graffiteurs devrait être situé entre le bâtiment abritant la MDJ et le cimetière St-Mark.

«Il y a de la demande pour un mur légal. Nous avons étudié différents scénarios, dont celui de le mettre derrière le centre d’achat sur la rue Dufferin, mais la direction de l’établissement n’était pas intéressée. Il a donc été convenu que le mur sera aménagé sur le terrain de la MDJ», laisse entendre le maire Lapointe.

Mur légal

Un mur légal est un emplacement où l’on tolère, voire encourage la réalisation d’oeuvres par graffiti. L’endroit est dûment identifié et la réalisation d’art urbain est autorisée d’office, pourvu que soient respectées les heures et les surfaces d’utilisation ainsi que des éléments aussi élémentaires que la propreté des lieux et la quiétude des riverains. Certaines restrictions quant aux contenus haineux ou vulgaires peuvent également s’appliquer.

Une étude réalisée par la Ville de Gatineau démontre que depuis l’implantation des murs légaux, il y a 15 ans, le nombre de plaintes à la police à propos des graffitis a diminué de 60 %.