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Une firme des États-Unis envisage investir gros à Beauharnois

le mercredi 20 février 2019
Modifié à 14 h 07 min le 20 février 2019
Par Michel Thibault

mthibault@gravitemedia.com

Michel Thibault - Gravité Média - Une compagnie des États-Unis projette un investissement majeur à Beauharnois, a révélé le maire Bruno Tremblay alors qu’il était conférencier invité, le 19 février, à un dîner conférence de la Chambre de commerce et d’industrie de Beauharnois, Valleyfield et Haut-Saint-Laurent. Du nom de Riverside, la firme en question se spécialise dans les données informatiques. «On travaille depuis plus d’un an avec plusieurs partenaires. Si ça se concrétise, ça va être le double d’Ikea», a affirmé le maire aux gens d’affaires réunis pour l’entendre à la salle Marie-Rose du Centre communautaire de Beauharnois. À terme, l’investissement serait de 500 M $. Bruno Tremblay a souligné qu’il n’y avait encore rien de sûr. «Sur dix projets, on peut en avoir un qui débouche», a-t-il insisté. Ikea Concernant le centre d’Ikea en chantier dans le parc industriel de Beauharnois, le maire Tremblay a fait part que des opérations allaient débuter en juin et que l’ensemble serait terminé à la fin de l’année 2019. Cette installation va remplacer le centre d’Ikea à Brossard. «450 travailleurs vont migrer vers Beauharnois. C’est sûr qu’il y a des opportunités pour les bâtisseurs.» Champs Perras Le développement des champs Perras, un vaste espace vacant situé au cœur de la municipalité appartenant à une dame Perras, est sur la bonne voie, a laissé entendre Bruno Tremblay. «Si la tendance se maintient, 1100 portes pourraient voir le jour sur ce site magnifique», a-t-il indiqué. Cependant, le développement devra aller de pair avec la mise à niveau de l’égout et l’aqueduc, a-t-il souligné. «On ne veut pas que la situation vécue dans d’autres municipalités, où l’aqueduc est arrivé un an après les constructions, se produise à Beauharnois», a dit M. Tremblay. D’autres projets résidentiels de moindre ampleur sont aussi en marche. «20 000 de population, oui c’est possible», a estimé Bruno Tremblay, dont la Ville comptait 12 884 âmes en 2016. «Viser 20 000 en 2020 quand on avait 11 000, c’était surréaliste», a-t-il noté. [caption id="attachment_59255" align="alignnone" width="521"] Le maire Tremblay a été remercié par la directrice de la Chambre de commerce, Sylvie Villemure et le président Patrick Loiselle. (Photo Michel Thibault)[/caption] Marina sur la glace La marina en chantier au centre-ville ne sera pas relancée en 2019. Ouverte à l’été 2018, elle avait été fermée en catastrophe parce que les brise-lames aménagés ne suffisent pas à calmer les vagues dans l’aire des quais par gros temps. «Il faut revoir le concept. Ce ne sera pas en 2019 mais le projet n’est pas abandonné pour autant», a précisé le maire. Les condos projetés dans le secteur verront le jour malgré tout, a-t-il confirmé. Rue Ellice La réfection de la rue Ellice est aussi reportée. Le maire s’interroge entre autres sur l’élimination des fils aériens qui figuraient dans les cartons. «Enfouir les fils à 4,5 M $, en a-t-on les moyens ?» a-t-il demandé. Atouts et concertation Bruno Tremblay a vanté les atouts de Beauharnois, qui se trouve «au centre de l’univers», a-t-il blagué, parlant de sa situation géographique enviable. Et il a plaidé en faveur d’une concertation des villes de la région. «Nos compétiteurs, ce n’est pas Vaudreuil ni la MRC de Roussillon. C’est Bécancour, Drummondville, Saguenay», a-t-il fait valoir.