Société

Une Campivallensienne vice-rectrice de l’Université de l’Ontario Français

le mardi 28 janvier 2020
Modifié à 7 h 47 min le 28 janvier 2020
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Originaire de Salaberry-de-Valleyfield, Édith Dumont a été nommée au poste de vice-rectrice aux partenariats, aux collectivités et à l’international de l'Université de l’Ontario Français (UOF). L’Université de l’Ontario Française s’est vu confirmer un financement de 126 M$ le 22 janvier pour une période de 8 ans, à parts égales entre Ottawa et le gouvernement ontarien. Le projet pourrait se concrétiser à temps pour la rentrée de septembre 2021. Depuis 2012, Mme Dumont assume la fonction de Directrice de l’éducation et secrétaire-trésorière du Conseil scolaire des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO). Elle assure la gestion d’un organisme qui compte 43 écoles francophones, soit environ 15 500 élèves, sur un territoire de 40 000 km carrés qui couvre tout l’est ontarien, jusqu’à Kingston. Elle œuvre depuis plus d'une trentaine d'années en éducation. En 2017, son implication dans la communauté lui a valu d’être décorée de l’Ordre d’Ottawa, et l’année suivante, elle a reçu le titre de chevalière de l’Ordre des palmes académiques de la République française. Dans un communiqué, Mme Dumont a dit être « reconnaissante qu’on [lui] donne la possibilité de contribuer à l’avenir de cette institution qui fera sa marque tant sur le plan provincial, national qu’international. » Bien qu’ayant grandi à Salaberry-de-Valleyfield, Édith Dumont a toujours entretenu des liens avec les communautés de l’est ontarien, d’où provenaient ses grands-parents. Elle revient souvent à Valleyfield, dit-elle, où ses parents demeurent toujours. Diplômée en orthopédagogie, elle s’est vite intéressée au secteur de l’enfance en difficulté. Ses connaissances de ce domaine ont été approfondies lors de séjours en France et en Afrique du Sud, où elle a aussi agi comme bénévole dans le secteur de la petite enfance.