Une belle récolte de denrées pour Moisson Sud-Ouest

Samedi, Moisson Sud-Ouest mettait en branle sa collecte extérieure de denrées non périssables.   En 2020, l’adaptation fait maintenant partie des habitudes à prendre. Or, Moisson Sud-Ouest accompagnée par le Service Alimentaire Communautaire ont récolté des denrées dans les stationnements de quatre épiciers à Salaberry-de-Valleyfield. « Le SAC et Moisson Sud-Ouest ont amassé 3759 kilogrammes de denrées dans quatre supermarchés de Valleyfield. Les gens ont été généreux, ça nous fait toujours vivre de beaux moments. Une dame, par exemple, est venue porter des produits d’hygiène. Elle nous a mentionné que c’était important pour elle de donner puisqu’elle en avait déjà eu besoin et que les organismes communautaires avaient été là pour elle, à un moment difficile de sa vie », indique Geneviève St-Jacques Thériault, directrice développement et philanthropie chez Moisson Sud-Ouest. « En 2019, la Guignolée des paroisses, aux portes des maisons, avait permis d’amasser 13 368 kilogrammes de denrées. Nous devons donc faire face à une baisse importante, puisque les collectes ont dû être adaptées aux mesures de distanciation physique due à la pandémie. Nous comptons sur les dons en ligne », ajoute-t-elle. Évidemment, aucun don n’est refusé. Il est d’ailleurs suggéré, en cette période de crise sanitaire, d’effectuer des dons en ligne lorsque l’on désire offrir de l’argent. On le fait sur le site www.moissonsudouest.org.

Du vandalisme à un bien mauvais moment

Cependant, mauvaise nouvelle lundi matin. Ainsi, à leur arrivée aux locaux de la banque alimentaire, ils ont constaté du vandalisme et du vol. Le tout a été perpétré sur deux de leurs trois camions. « Ils ont coupé des fils, volé les deux batteries de l’un des camions. C’est triste de voir ça, à l’aube de la période des Fêtes », déplore, Geneviève St-Jacques Thériault. Heureusement, les denrées avaient été stockées dans l’entrepôt avant que le méfait ne se produise. Toutefois, alors que chaque don compte, les sommes utilisées pour réparer les camions ne pourront servir aux familles qui souffrent d’insécurité alimentaire.