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Environnement

Un trajet éducatif le long de la rivière Saint-Charles

le vendredi 27 septembre 2019
Modifié à 11 h 59 min le 27 septembre 2019
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

BIODIVERSITÉ.  Un trajet éducatif de 6 panneaux démontrant la richesse naturelle de la rivière Saint-Charles a été inauguré cette semaine au parc linéaire qui longe le cours d’eau. Le Comité ZIP du Haut-Saint-Laurent a reçu un financement de 14 050 $ du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL) pour réaliser ce projet visant à illustrer la biodiversité de la rivière Saint-Charles, au cœur du quartier Champlain. Le parcours présente une demi-douzaine de panneaux dont les sujets varient d’une espèce à l’autre, soit les mammifères, les oiseaux, les amphibiens et reptiles, les insectes ainsi que les poissons. «Cette réalisation permet de valoriser les lieux. La rivière Saint-Charles est un bras du fleuve Saint-Laurent ayant un écosystème intéressant qui mérite d’être considéré. Les citoyens doivent se réapproprier ce magnifique plan d’eau», affirme Erin O’Hare, directrice du Comité ZIP du Haut-Saint-Laurent. La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a donné son appui à ce projet de trajet éducatif, qui a été inauguré dans le cadre de la Semaine de l’arbre et de la biodiversité. «Depuis l’été dernier, nous offrons à la population le parc linéaire, un site de villégiature qui met en valeur la rivière Saint-Charles tout en améliorant l’accessibilité à la rive. Cet ajout au parc linéaire dynamise le sentier et illustre la biodiversité présente autour de la rivière Saint-Charles», de signifier le maire campivallensien, Miguel Lemieux. [caption id="attachment_71216" align="alignnone" width="444"] Les partenaires de la réalisation du trajet éducatif : le Comité ZIP du Haut-Saint-Laurent représenté par Simon Lecompte, biologiste, et Erin O’Hare, directrice, ainsi que la Ville de Salaberry-de-Valleyfield et son maire, Miguel Lemieux. (Photo: Pierre Langevin)[/caption] Simon Lecompte, biologiste et chargé de projet au Comité ZIP du Haut-Saint-Laurent, a expliqué que la rivière Saint-Charles constitue un habitat de choix où vivent les organismes essentiels à la vie, tels que les animaux, les plantes, les bactéries et les champignons. «Les insectes dégradent les polluants et les arbres captent la poussière. Les espèces, écosystèmes et processus écologiques composent la biodiversité dont nous dépendons pour vivre, tout simplement. Il faut donc changer nos mentalités et nos habitudes, laisser les écosystèmes jouer leur rôle afin de protéger la nature, celle si près de nous sur nos terrains», prévient le biologiste. Ce trajet éducatif s’inscrit dans le cadre de la démarche «zone de biodiversité» de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, au sein de laquelle on présente des aménagements favorisant la biodiversité et ayant une signature visuelle distincte. «En identifiant ces lieux comme étant des zones de biodiversité, Salaberry-de-Valleyfield met en lumière l’importance d’une saine cohabitation de toutes les espèces», conclut le maire Miguel Lemieux. [caption id="attachment_71217" align="alignnone" width="444"] Erin O'Hare, directrice du Comité ZIP du Haut-Saint-Laurent. (Photo: Pierre Langevin)[/caption] [caption id="attachment_71218" align="alignnone" width="444"] Le trajet éducatif comprend 6 panneaux étalés au parc linéaire longeant la rivière Saint-Charles. (Photo: Pierre Langevin)[/caption]