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Un skatepark scolaire-municipal à Saint-Polycarpe

le vendredi 13 mai 2016
Modifié à 0 h 00 min le 13 mai 2016
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Les élèves de l'École secondaire Soulanges, à Saint-Polycarpe, se sont rendus en grand nombre jeudi midi à la fête d'inauguration du nouveau parc de skate aménagé sur les terrains de l'école.

Le projet estimé à quelque 75 000 $ découle d'un partenariat entre l'école, la Commission scolaire des Trois-Lacs et la municipalité de Saint-Polycarpe.

«Du côté de l'école, on avait des terrains de tennis non-utilisés, et du côté de la municipalité, on avait quelques modules de skate», raconte le directeur de l'École secondaire Soulanges, Éric Viens.

Incidemment, le parc et sa dizaine de modules seront accessibles autant aux élèves de l'ESS qu'à tous les jeunes de Saint-Polycarpe et des municipalités environnantes.

Les élèves impliqués

Ce projet vient surtout répondre à un besoin manifesté par les jeunes de l'école, selon Samuel Bélanger, porte-parole des élèves au conseil d'établissement. «Il y a beaucoup de skaters qui souhaitaient bénéficier d'installations pour pratiquer leur sport et m'ont demandé d'aller présenter le dossier au conseil», dit-il.

Le projet a donc mené à la mise sur pied d'un comité, supervisé par la directrice-adjointe de l'école, Julie Choquet, et le surveillant d'élèves Jean-Sébastien Rivest. Le comité est composé de Samuel Bélanger, Philipe Lévesque, Nathaniel Campeau-Vachon, Jérémie Charlebois, Mathieu Gauthier, David Thauvette, Simon Rinfret et Roch-Alexandre Gauthier.

«Ce sont eux qui ont monté le projet de A à Z, mentionne le directeur Éric Viens, que ce soit pour le choix des équipements, l'aménagement du site, ou encore les règlements à suivre.»

Celui-ci estime que ces installations peuvent constituer un outil intéressant pour contrer le décrochage chez les garçons. D'ailleurs, deux élèves du comité, Philippe Lévesque et Nathaniel Campeau-Vachon, témoignent que le skateboard les a aidés dans leur parcours scolaire.

«Le sport m'a motivé à me lever chaque matin pour aller à l'école. Les cours paraissent plus courts… Chaque midi, on perdait 10 minutes pour se rendre au skatepark (municipal). Mais cette année, notre rêve s'est réalisé. Un nouveau skatepark avec de beaux modules dans la cour d'école.»