Faits divers
Justice

Un présumé trafiquant se voit refuser sa remise en liberté

le jeudi 24 mars 2016
Modifié à 0 h 00 min le 24 mars 2016
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Malgré un engagement monétaire de 2000 $ de son entourage ainsi qu’une promesse de respecter les conditions imposées par le tribunal, Marc Décosse Vallée reste détenu pour la suite des procédures judiciaires. L’homme sera ramené devant le tribunal le vendredi 1er avril.

Marc Décosse Vallée a été arrêté le 17 mars chez lui à Salaberry-de-Valleyfield. Sur les lieux, les policiers ont saisi plus de 2 kilogrammes de cannabis, plus de 2000 comprimés de méthamphétamines, plus de 10 grammes de cocaïne,  près de 100 plants de cannabis, plus de 3 500 $ en argent comptant, deux armes prohibées ainsi que des équipements servant à la production de cannabis.

Plusieurs facteurs ont été pris en considération par le juge Michel Mercier le jeudi 24 mars lors de l’enquête sur remise en liberté du présumé trafiquant. Le magistrat a d’ailleurs mentionné à l’accusé qu’il possède des antécédents judiciaires et qu’il y a une situation aggravante dans le dossier. Lors de la perquisition, les policiers ont découvert une arme à feu dont le canon avait été sectionné.

«Je dois tenir compte de la présomption d’innocence, mais la preuve est très forte. En plus, dans le passé, vous avez déjà commis des bris d’engagement. Je déclare donc votre détention nécessaire. Vous avez déjà eu des chances, mais vous le les avez pas saisies», a exposé le juge Mercier à Marc Décosse Vallée au moment de rendre sa décision.

Arrêté avec une arme le lendemain de son passage à la cour

La veille de son arrestation, Marc Décosse Vallée était de passage au tribunal. Il comparaissait pour une accusation de possession d’une arme prohibée, soit un poing américain. Il a été condamné à payer une amende de 400 $ pour sa possession et de 200 $ pour bris d’engagement puisqu’il était sous le coup d’une ordonnance de garder la paix.

Le lendemain, lors de la perquisition, les policiers ont découvert dans la cuisine de l’accusé, un poing américain ainsi que de la drogue. «Il en avait dans plusieurs endroits dans la maison, mentionne à la cour la procureure au dossier Me Nancy Lecompte. Il faut aussi comprendre que s’il est reconnu coupable, l’accusé sera condamné à une peine d’emprisonnement comme en font mention les peines applicables pour ce genre d’accusation.