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Un nouveau labyrinthe au Parc Safari

le mardi 28 juin 2016
Modifié à 0 h 00 min le 28 juin 2016

Le Parc Safari poursuit sa tradition d'innovation en remplaçant ses manèges désuets par un labyrinthe éducatif sur les animaux en voie de disparition, un investissement de 350 000 $.

Le parc d'attraction zoologique a fait la présentation de son nouveau labyrinthe de 5382 pieds carrés (500 mètres carrés) devant partenaires et dignitaires.

Le «Mission Safari» présente 48 missions interactives pour petits et grands. Les participants seront invités à répondre à des questions concernant 16 espèces animales en voie de disparition pour les aider à sortir du labyrinthe. Il loge à proximité des manèges, qui sont déjà fermés et seront vendus au cours de l'été.

«C'est une extraordinaire aventure pour parents et enfants parce que c'est très accessible, souligne le propriétaire du Parc Safari, Jean-Pierre Ranger. Je crois que la qualité des questions posées et les réflexions qu'elles apportent en font un des plus beaux labyrinthes à vocation ludique et scientifique.»

M. Ranger estime qu'il s'agit là d'une autre façon pour le Parc Safari de faire évoluer la présentation des animaux, lui qui a toujours connu du succès avec ses différentes attractions tels le Safari Aventure, la Forêt enchantée (aujourd'hui la Ferme des cinq continents), la Terrasse Africa et ses tunnels vitrés pour les félins.

Vieux manèges

Le projet de labyrinthe traîne sur les tablettes depuis une vingtaine d'années. Il est revenu à l'avant-plan lorsque l'entreprise a remis en question la pertinence de son parc de manèges.

«Nous avons des manèges depuis 1974, et la majorité d'entre eux ont été achetés en 1983 ou 1984 à la fermeture du Parc Belmont à Montréal, rappelle M. Ranger. Ils étaient complètement dépassés, surtout si on compare à ce qu'on retrouve à La Ronde. Sur 300 000 visiteurs, seulement 20 000 achetaient un billet à 5 $ pour y accéder. Nous en sommes venus à la conclusion qu'il valait mieux trouver une alternative aux manèges mécaniques.»

Pour l'équipe du Parc Safari, il était impensable de dépenser des millions $ pour se rééquiper en manèges. Elle a donc priorisé quelque chose de plus imaginatif, à l'image de ce qu'elle propose depuis que M. Ranger a racheté l'entreprise.

«C'est aussi agréable de découvrir le labyrinthe que d'avoir construit une montagne russe, laisse tomber M. Ranger. Ce n'est pas une question de coût, mais plutôt de sentiments que cela procure. C'est la qualité de l'intelligence utilisé pour créer l'événement qui donne du bonheur. L'imagination est aussi importante que le capital investi.»

Autres phases

Le Mission Safari sera appelé à grandir au cours des prochaines années. Les installations actuellement accessibles au public constituent la première phase du projet.

À terme, le labyrinthe devrait faire 32 292 pieds carrés (3000 mètres carrés). Les ajouts devraient s'effectuer d'ici quatre ans.

«Les additions subséquentes seront végétales, indique Jean-Pierre Ranger. Seule la première phase avait besoin d'un toit pour protéger certaines infrastructures comme les haut-parleurs et les panneaux.»

Passeport

Par ailleurs, M. Ranger fait remarquer que le «Passeport duo», qui permet d'accéder autant au Parc Safari qu'au Parc aquatique de Bromont est de retour cet été. L'an dernier, 24 000 personnes s'en sont procuré un.