culture

Un mariage musical festif

le jeudi 05 novembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 05 novembre 2015
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

«C'était un naturel de s'associer avec les Violons d'Amérique pour se produire sur scène. Les gens pourront vivre une soirée de "fun" et de danse au son d'une musique festive. L'auditoire ne restera pas assis longtemps.»

Le chanteur au cœur de cowboy, Denis Miron s'emballe quand il imagine le spectacle «country folklorique» qui sera présenté à la salle Albert-Dumouchel de Salaberry-de-Valleyfield, le samedi 9 janvier prochain. Cette prestation alliant la chaleur de la musique country et les rythmes endiablés des pièces folkloriques risque d'enflammer les mélomanes. «C'est comme si on était fait pour jouer ensemble», affirme le chansonnier au sujet du triumvirat «Les Violons d'Amérique» constitué de Myriam Gagner, Guy Gagner et André Proulx.

Les trois violonistes de réputation internationale trouvent leur compte dans un mariage avec le country joué par Denis Miron et vice-versa. «Il manquait le volet chanté à nos pièces instrumentales et j'ai toujours aimé le country. Denis (Miron) possède un  talent indéniable. Juste entendre sa voix riche quand il parle…», de louanger le Campivallensien Guy Gagner.

Les Violons d'Amérique et Denis Miron seront accompagnés de quatre musiciens chevronnés lors de la soirée figurant à la programmation du diffuseur culturel Valspec, soit Pierre Côté à la guitare électrique, Jean-Guy Grenier (basse), Sylvain Pouliot (pedal steel guitare) et le Campivallensien Sylvain Filiatrault à la batterie.

«La chimie sur scène est très spéciale. La différence, c'est que tout est "live". Il n'y a aucune séquence enregistrée», élabore André Proulx qui, en plus d'être un musicien émérite, se démarque en tant que réalisateur-arrangeur. Parmi les albums qu'il a réalisés, il compte le dernier opus de Denis Miron intitulé «Cœur de cowboy», vendu à plus de 500 copies.

Bête de scène connue pour sa voix rauque qui transporte l'émotion, Denis Miron fait lever les foules depuis ses premiers spectacles dans les boîtes à chansons en 1982. Quant aux Violons d'Amérique, dont la popularité dépasse les frontières du Québec et du pays, ils ont remporté notamment un Félix au Gala de l'ADISQ 2000 pour l'album de l'année, «100 ans de folklore», certifié or. L'ensemble a exhibé son répertoire musical devant un public conquis d'avance aux Francopholies de Montréal, au Festival d'été de Québec et au Festival western de Saint-Tite, entre autres.  Fréquemment, on voit souvent les Violons d'Amérique à la télévision avec Patrick Norman à l'émission «Pour l'amour du country».

Ayant déjà «performé» en tant que quatuor à Drummondville, Saint-André-Avelin et Hearst (Ontario) au Festival de la perdrix, Denis Miron et ses acolytes ont de grandes expectatives pour 2016. Déjà embauché pour des prestations à Bromont et Val-des-Monts, le groupe a des visées sur le Casino de Montréal cet hiver et encore plus. «Nous sommes ouverts à jouer aux Régates et au Rodéo International Valleyfield. Nashville demeure aussi un rêve», de signifier Denis Miron.

A la salle Albert-Dumouchel, le groupe promet un spectacle entraînant qui comprend des pièces originales, des succès d'artistes vedettes et des envolées instrumentales empreintes de virtuosité.

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