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Un Lauréat Or pour l’usine de filtration de Salaberry-de-Valleyfield

le mercredi 01 mai 2019
Modifié à 12 h 35 min le 01 mai 2019
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

DISTINCTION. La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a été récompensée pour une réalisation innovatrice à son usine de filtration lors du 14e Gala national des Grands Prix en santé et sécurité du travail, qui se tenait mardi soir à Québec. Un Lauréat Or a été attribué à la Ville dans la catégorie «Organismes publics» pour la création d’un réservoir récupérateur servant à réinjecter l’hypochlorite de sodium dans le système de traitement des eaux. Pour bien accomplir leurs tâches, les employés de l’usine de filtration devaient monter dans l’escabeau avec une chaudière de produits chimiques dans les mains afin de la vider dans un grand réservoir. C’est pour enrayer cette difficulté que le réservoir récupérateur a été mis en place et désormais, les opérateurs n’ont plus à manipuler les produits chimiques, ni même à utiliser l’escabeau. «Cette installation élimine les risques d’éclaboussure et de chute, sans oublier les problèmes musculosquelettique. Aujourd’hui on peut aller dans la salle de chlore et manœuvrer les résiduels hypochlorites sans risque», décrit Pierre Berniqué, superviseur du traitement des eaux à l’usine de filtration. Jérémy Boutin, opérateur à l’usine de filtration située sur l’avenue du Centenaire, ajoute que le nouveau réservoir récupérateur enlève tous les risques internes liés au dégazage des pompes doseuses. «La Direction régionale de Longueuil – Secteur Montérégie-Ouest de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail désire souligner qu’un organisme public et un établissement scolaire ont été honorés lors du 14e Gala national des Grands Prix en santé et sécurité du travail», peut-on lire dans un communiqué émis par la CNESST. L’établissement scolaire primé est l’école secondaire Arthur-Pigeon de Huntingdon qui a reçu le prix «Education à la prévention» pour son projet «Ma sécurité en premier», visant à préparer les élèves de 15 à 21 ans présentant des besoins particuliers aux stages en milieu de travail qu’ils devront faire durant leurs études.