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Un discours du Trône sans surprise selon Claude DeBellefeuille

le mercredi 24 novembre 2021
Modifié à 15 h 50 min le 24 novembre 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Claude DeBellefeuille, imagée, a parlé d’un discours comme d’une tarte aux pommes qu’on ne peut refuser. On est pour parce que c’est ce à quoi on s’attend, sans surprise, des énoncés de principes. (Photo Archives)

La députée du Bloc Québécois, Claude DeBellefeuille a vécu son quatrième discours du Trône à Ottawa mardi et elle s’est dite peu impressionnée.

« Il y a du décorum, mais nous sommes restés sur notre faim. Nous étions au Parlement il y a six mois, on est allés en élections et on a attendu deux autres mois pour revenir, pour, je te dirais, de grands énoncés de principes. Quand on lit la revue de presse de ce matin (mercredi), c’est ce qui est dit. Qu’il n’y avait pas grand-chose dans ce discours-là qui méritait qu’on parte en élections », a expliqué la députée de Salaberry-Suroît sur les ondes du Nouveau Max 103.

Voter pour des énoncés de principes

Quant à accepter ou non ce discours sans surprise prononcé par la gouverneure générale du Canada Mary Simon, Claude DeBellefeuille s’est rangée derrière Yves-François Blanchet.

« Je vais paraphraser mon chef, qui est très imagé. On va voter pour parce que c’est difficile d’être contre la tarte aux pommes. C’est plein d’énoncés de principes. On pourrait être pour, on pourrait être contre. Mais nous on a pris la décision responsable de voter pour, parce qu’il n’est pas question de retourner en élections. Le vote sur le discours du Trône c’est un vote de confiance. Nous on a rapidement dit, écoutez, on a hâte de passer à autre chose, que les débats se finissent pour parler des priorités », a lancé la députée.

Pour elle, les cinq priorités du Bloc en vue de la prochaine session sont simples et demeurent les mêmes. « On a envie et on a hâte de parler de nos cinq priorités. Les aînés, la santé, l’environnement, le poids du Québec, parce qu’on parle de nous enlever un siège à la Chambre des communes, et évidemment, le Français. On va travailler fort et mériter la confiance que les Québécois nous ont donnée. Nous ne sommes pas à court d’idées et on va se mobiliser », a-t-elle conclu.