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Un chien imperturbable face à toute distraction

le jeudi 10 janvier 2019
Modifié à 13 h 42 min le 10 janvier 2019
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

SANTÉ.  Dans une période où elle craignait pour sa sécurité personnelle, Julie Legault a «surfé» le web afin de connaître les options qui existaient pour assurer sa protection. C’est de cette façon que la Campivallensienne vivant des épisodes d’anxiété a découvert l’Institut d’éducation canin inc., installé à Sainte-Justine de Newton. S’informant à propos d’un chien de service, Julie a suivi les recommandations du dresseur Eric Poulin qui militait plutôt en faveur d’un chien d’assistance issu de la nouvelle lignée de race Malicur. «Une chienne comme Ember est faite sur mesure pour les personnes éprouvant des problèmes d’anxiété, de phobie des foules ou qui souffre d’épilepsie», explique celui qui possède son permis d’élevage depuis 1990. Un bébé en pleurs, un perroquet qui siffle, des enfants agités, l’achalandage dans les centres commerciaux… aucune situation n’aura pour effet de distraire le chien d’assistance. «Je sais qu’Ember ne touchera à rien dans la maison. Elle restera calme en présence de mes autres chiens», apprécie Julie Legault. [caption id="attachment_57609" align="alignnone" width="521"] Le dresseur Eric Poulin a enseigné l’obéissance à Ember au grand plaisir de la nouvelle maîtresse du chien d’assistance, Julie Legault. (Photo: Pierre Langevin)[/caption] Ayant obtenu un billet médical en vue d’adopter un chien d’assistance, la résidente du secteur La Baie est accompagnée régulièrement de sa fidèle compagnonne et elle en aura la garde permanente le printemps prochain. La bête d’une valeur de 15 000 $ lui sera fournie par le nouvel organisme sans but lucratif «Assistance canine canadienne», qui comptera sur des dons pour financer ses activités. Depuis quelque temps, Julie se rend souvent à l’Institut d’éducation canin en tant que bénévole pour faire des sorties avec les chiens dans le cadre de leur entraînement et elle apprend les rudiments du métier. Depuis l’arrivée d’Ember, Julie arriver à mieux contrôler son anxiété. «Je crois à l’effet calmant d’un chien d’assistance car je le vis. L’impact s’est fait sentir rapidement. Ça me donne un but au lever du corps quand la journée commence», affirme-t-elle. L’éleveur Eric Poulin vante du même coup les bénéfices de la zoothérapie, qui a fait sortir son père de «sa coquille». Estimant avoir trouvé le chenil parfait dans un rang de la municipalité de Sainte-Justine-de-Newton où il habite depuis 8 ans, le Beauceron de souche entend poursuivre sa mission sur sa terre d’adoption après avoir exercé son métier aux États-Unis, notamment auprès des cadets de la police. [caption id="attachment_57610" align="alignnone" width="521"] Le chien de race Malicur est tolérant envers les autres bêtes dont ce berger australien. (Photo: Pierre Langevin)[/caption] La Charte des droits et libertés de la personne reconnaît le chien d’assistance comme étant un moyen de palier aux diverses formes de handicap physique ou mental chez une personne. Pour toute information en lien avec l’Institut d’éducation canin ou pour faire des dons, il suffit de contacter Eric Poulin au 514 820-3647.