Faits divers

Un chien attaqué par une autre qui a disparu

le vendredi 27 novembre 2015
Modifié à 0 h 00 min le 27 novembre 2015
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Alors qu’elle promenait tranquillement son petit chien de race caniche, sur la rue Saint-Charles à Salaberry-de-Valleyfield le lundi23 novembre, Hélène Godbout était loin de se douter qu’un berger allemand allait surgir d’une résidence et attaquer sa bête sauvagement.

Mme Godbout a contacté le Journal Saint-François pour raconter son histoire puisqu’elle se dit victime d’un propriétaire de chien. La dame jure qu’elle a déjà vu le chien agresseur et avoir parlé avec son maître. Toutefois, lorsque les policiers se seraient présentés chez l’homme, le lendemain, il n’y avait aucune trace du chien sur place.

«Ce n’est pas la première fois que je voyais ce chien. Il y en avait même deux à une certaine époque, confie Mme Godbout. Je sais très bien qu’il n’y a pas longtemps, une femelle berger allemand a été tirée par les policiers à cette adresse parce qu’elle avait essayé d’attaquer une policière qui était sur place pour répondre à un appel concernant une chienne agressive.» 

Hélène Godbout dit qu’elle ne dispose d’aucun recours puisque les représentants des forces de l’ordre n'ont toujours pu constater la situation. «L’homme qui habite où l’attaque est survenue m’a demandé mon nom, mon adresse et mon numéro de téléphone, après il ment en disant qu’il n’a pas de chien», martèle Hélène Godbout.

Le petit caniche pesant neuf livres a été traité par un vétérinaire, «Cela m’a coûté 1250 $ et ce n’est toujours pas terminé. Mon chien a reçu plus de 30 points de suture. Je trouve déplorable que l’homme ait fait disparaître son chien. Je ne suis pas folle, je sais que ce chien est agressif et que son maître le cache par peur de représailles. J’ai besoin de l’aide de la population pour prouver mes dires. Cette fois, la victime a été mon chien, mais ça aurait pu être un enfant», mentionne Hélène Godbout. 

Du côté de la Sûreté du Québec, la porte-parole aux communications Ingrid Asselin informe qu’une enquête est en cours. «Il y aurait eu attaque. Nous sommes à rencontrer des voisins afin d’essayer d’identifier le chien ainsi que le maître, déclare Mme Asselin. Pour l’instant, je ne suis pas capable de relier cet événement à celui survenu l’an dernier.»