Un cas de grippe aviaire dans la région
C’est un citoyen qui a signalé l'oie des neiges malade au Ministère. (Photo : Archives)
Un des trois premiers cas de grippe aviaire au Québec a été rapporté à Saint-Isidore cette semaine. Alors que les experts ne craignent pas pour la santé de l’humain, ce serait surtout l’industrie de la volaille qui doit rester vigilante, fait savoir le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.
C’est un citoyen qui a signalé l'oie des neiges malade de Saint-Isidore. L’animal a passé des tests de dépistage au Centre québécois sur la santé des animaux sauvages à la Faculté de médecine vétérinaire à Saint-Hyacinthe. De façon générale, la grippe aviaire se manifeste par des tremblements ou de la difficulté à se déplacer. L’oiseau peut aussi avoir le cou penché sur le côté. Certains sont asymptomatiques.
La souche d’influenza identifiée au Québec circule en Europe depuis 2020. Un seul cas a été recensé chez l’humain, et la personne n’a pas subi de symptômes, explique Ariane Massé, de la Division de la biosécurité et de la santé des animaux sauvages.
«C’est quand même rassurant. C’est un virus qui se transmet très rarement et difficilement [à l’humain] mais on garde toujours le principe de précaution, indique-t-elle. La préoccupation, vraiment c’est de protéger les éleveurs. C’est vraiment de s’assurer que ce virus-là n’infecte pas la volaille parce que c’est la volaille domestique qui est très sensible à ce virus.»
Le gouvernement recommande au public de ne jamais toucher un animal sauvage, mort ou vivant, ou le nourrir. Aux chasseurs, il conseille d’éviter les zones où un foyer de grippe aviaire a été signalé, peut-on lire sur le site du Ministère. Il demande également de ne pas manipuler ni manger d’oiseaux malades ou morts de causes inconnues.
Des conseils pour les chasseurs
C’est important de prendre les mesures nécessaires pour ne pas abandonner ou gaspiller la chair du gibier. Une fois terminé, il faut nettoyer et désinfecter les outils et surfaces de travail avec de l’eau chaude savonneuse, puis utiliser un désinfectant ménager. Il faut enlever et laver immédiatement les vêtements et les chaussures qui peuvent être contaminés par du sang, des excréments ou des sécrétions respiratoires de l’animal.
Selon le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, aucune preuve scientifique n'indique que la consommation de viande de sauvagine correctement cuite soit une source d'infection pour l'humain. Pour rapporter la présence d'un oiseau sauvage mort ou malade, les gens peuvent appeler au 1 877 346-6763.