culture

Un artiste rassembleur et multi-talentueux pour le Prix Reynald-Piché 2016

le vendredi 02 décembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 02 décembre 2016
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Artiste multidisciplinaire impliqué dans plusieurs sphères de la communauté, Claude H. Vallée s'est avéré un choix tout indiqué pour la remise du Prix Reynald-Piché 2016.

Cette remise faite jeudi par la MRC de Beauharnois-Salaberry, s'est d'ailleurs déroulée au MUSO, un des deux lieux de son exposition Archéologie du présent  présentée l'été dernier.

Le Prix Reynald-Piché et sa bourse de 1000 $ sont attribués annuellement à un artiste ou à un organisme émérite du territoire de la MRC de Beauharnois-Salaberry s’étant illustré et ayant eu un apport significatif dans le rayonnement de la culture.

Cette 8e édition du Prix Reynald-Piché comportait une note particulière, a indiqué la présidente du conseil de la culture, Karine Landerman, à l'effet que le comité avait fait appel à la communauté culturelle régionale pour appuyer son choix.

Un choix qui a convergé vers cet artiste autodidacte, qui se voit ainsi octroyer la plus haute distinction en matière de culture régionale.

Pour l'occasion, une œuvre de l'artiste Reynald-Piché intitulée Phénix lui a été remise à Claude H. Vallée par l'épouse de ce dernier, Claire Piché. La remise s'est déroulée dans une ambiance musicale, aux sons de quelques chansons chères à l'artiste interprétées par Denise Biron et Marie-Pierre Leduc.

Dans sa présentation devant une centaine d'invités, Jean-Pierre Leduc a utilisé des qualificatifs tels que «remarquable» et «extrêmement rassembleur», pour décrire le lauréat 2016.

Ces qualités découlent des nombreux projets que Claude H. Vallée a menés avec brio dans la région, que ce soit la Recyclerie Beauharnois-Salaberry, le Prix Don Quichotte, le groupe Les Coloristes, ou encore la série de spectacles 25 fois… présenté durant 8 années.

Prenant la parole à son tour, Vallée a confié avoir été habité, pendant plusieurs années, par le syndrome de l’imposteur, autant en art visuel, qu’en poésie. «Pour qui me prenais-je ? Moi, issu de la classe ouvrière, sans modèle artistique, sans formation académique. Autodidacte sorti de nulle part…»

L'artiste a pris soin de remercier les nombreuses personnes qui l'ont côtoyé et appuyé au fil des ans dans ses multiples projets, tant en peinture, en chanson, en poésie, dans le conte, la production de spectacles, la sculpture et le cinéma.

L'accueil des plus chaleureux qu'il a reçu jeudi démontre que Claude H. Vallée n'a finalement rien d'un imposteur.