Économie

Un accueil enthousiaste pour l’entrepreneure Danièle Henkel

le jeudi 02 mai 2019
Modifié à 20 h 57 min le 29 mai 2019
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

La femme d’affaires Danièle Henkel a eu droit à un accueil chaleureux et enthousiaste le mercredi 1er mai au Café Chez Rose du Collège de Valleyfield, alors qu’elle prononçait une conférence pour souligner le 20e anniversaire du Conseil des relations d’affaires des femmes du Suroît (CRAFS). L’entrepreneure qui œuvre dans le domaine des cosmétiques a mis la table dès le début de sa conférence en incitant les quelque 200 personnes présentes à s’échanger des salutations et à laisser sortir leur énergie. Le ton était lancé pour une soirée dans laquelle l’ex-Dragonne a traité de la peur, de confiance en soi, d’entrepreneuriat et d’achat local. Contrairement aux conférenciers qui répètent leur même propos d’un endroit à l’autre, Mme Henkel a fait ses devoirs avant de se présenter devant les Campivallensiennes. Bien informée sur l’histoire des 20 ans du CRAFS, elle a rappelé la campagne de l’organisme menée au début des années 2000 en collaboration avec le Club Lions, qui avait permis de donner quelque 8500 paires de lunettes à des enfants marocains, le pays où elle a grandi jusqu’à l’âge de 14 ans. «Je vous remercie pour votre humanisme qui va au-delà des frontières», a-t-elle déclaré. [caption id="attachment_62381" align="alignnone" width="521"] Mme Henkel a été accueillie par la présidente sortante du CRAFS, Nadine Cassius de Linval et la présidente Émilie Daoust. (Photo Journal Saint-François Pierre Langevin)[/caption] Au fil de sa présentation, elle a su communiquer son amour de l’entrepreneuriat et des entrepreneurs dont 80 % oeuvrent au sein de petites PME. « Que ce soit dans un salon de coiffure, un magasin de chaussures ou autres, je salue ces personnes qui se lèvent à chaque matin pour faire rouler leur entreprise. Il faut encourager les entreprises locales qui rapportent chez nous au lieu de rapporter à de grandes entreprises internationales, et même si ça exige plus d’efforts de notre part», note celle qui dit s’habiller à 85% auprès de manufacturiers québécois. «Si chacun dépensait 20$ de plus à chaque semaine pour un produit qui vient du Québec, cela engendrerait 200 000 emplois par année», selon elle. Du même coup, la conférencière a rappelé le rôle des médias locaux au sein d’une communauté. «Comment voulez-vous découvrir votre région si vous ne consultez pas ses médias ? » Son expérience à l’émission Dans l’œil du dragon  a également une occasion pour elle de découvrir la richesse humaine de nos régions. Elle n’a pas hésité également à aborder des thèmes qui touchent directement les femmes dans leur quotidien : la peur de déplaire, de demander de l’aide lorsqu’elles en ont besoin, savoir déléguer, accepter d’être imparfaite à l’occasion. Le Conseil des relations d’affaires des femmes du Suroît complétait ainsi une journée qui avait auparavant donné lieu à un conventum lors duquel les membres ont pu échanger sur le parcours du CRAFS depuis sa fondation en 1998, par Marcelle B. Trépanier, Denise Desjean, Gaby Leclerc et Madeleine Miron. Notons que le Collège de Valleyfield et la SADC du Suroît-Sud étaient aussi partenaires du 20e du CRAFS. La conférencière a aussi accordé quelques minutes d’entrevues aux médias locaux avant sa conférence. (Photo Journal Saint-François Pierre Langevin)