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Économie

Troisième génération

le vendredi 05 août 2016
Modifié à 0 h 00 min le 05 août 2016
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

M. Leblanc constate avec joie que trois de ses enfants ont la fibre de la ferme.

Mariève se destinait à l'esthétique, mais elle a été séduite rapidement. «J'aidais ma grand-mère à la comptabilité, explique celle qui est mariée à un producteur laitier. J'adorais ça être ici, il y a tant de chose à faire; la comptabilité, couper le gazon, nourrir les animaux. Et avec trois enfants, je peux adapter mon horaire. » Annabelle est en stage à Saint-Hyacinthe après ses études à l'Institut de technique alimentaire. Elle se destine davantage à la santé animale.

Puis Louis-Charles, pour qui le choix de carrière a été instantané. «C'est une véritable passion, dit-il. J'ai vu ma famille aimer leur travail et c'était clair depuis longtemps que je suivrais leurs traces. »

Pour Mariève, le futur s'annonce agréable. «C'est le fun qu'il y ait de la place pour nous trois. Le milieu agricole, c'est tellement de beaux métiers. »

Il se destine davantage à l'aspect mécanique du métier. Dieu sait que la profession a évolué au fil des ans. «Des drones infra-rouges sont une nouvelle technologie utilisée pour analyser les champs, explique le paternel. Il y a aussi des photos satellites afin de déterminer les zones du champ pour les semences. »

La troisième génération aura à faire face à ses défis. L'un d'eux concerne le bien-être animal. «Actuellement nos truies sont en cage, mais à partir de 2022 elles devront être en stabilisation libre. Annabelle décidera à la fin de ses études de la façon de procéder. » Mariève ajoute que les enfants réfléchissent depuis un an à ce projet.