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Trois conseillers de Coteau-du-Lac justifient les mises à pied

le vendredi 03 avril 2020
Modifié à 17 h 26 min le 03 avril 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Nathalie Clermont, Alain Laprade et Michael Sarrazin , conseillers de Coteau-du-Lac, ont défendu la décision de la Ville de procéder à des mises à pied dans son équipe de cols bleus. Les trois se défendent d'avoir pris une décision économique comme le soutient David-Lee Amos qui a dénoncé la décision municipale. Alain Laprade, conseiller du district 1 a voulu protéger les employés et les citoyens. «Même avec toutes sortes de mesures mises en place, on voit les contaminations à grande échelle, mentionne-t-il. Pour moi de garder les travaux publics non essentiels, quand on demande aux citoyens d'éviter les parcs, ça envoyait un mauvais message. » Il assure que plusieurs tentatives ont été faites, mais que celles-ci n'avaient porté fruits. Il a cité en exemple Laval qui en est venue à une entente avec ses pompiers. «C'est dommage, ça n'a pas fonctionné, dit-il. Ça nous a laissés avec la seule avenue, soit les mises à pied temporaire. » Michael Sarrazin assure que la décision n'a pas été prise à la légère. «On a analysé ce que ça prenait comme couverture de services essentiels, a mentionné le conseiller du district 6. La priorité se devait d'être l'urgence sanitaire. On respecte les directives du gouvernement. On ne voulait pas mettre personne à risque. » Quant à Nathalie Clermont, bien qu'elle reconnaisse le travail quotidien des employés, les préoccupations de santé et de pérennité ont primé. «Étant donné la quantité d’employés de notre équipe de travail au sein des travaux publics, il nous revenait d’assurer et la santé de notre personnel et la pérennité de la ville dans sa prestation de services aux citoyens, dit-elle. Avec toute l’aide économique et psychologique offerte par nos différents paliers gouvernementaux, nous ne laissons certainement pas nos employés sans ressource. » Un avis juridique avait été demandé par la mairesse et la directrice générale avant de prendre cette décision. La conseillère du district 4 est donc surprise de lire que la mairesse que le choix du conseil n'était pas le sien. «Madame la mairesse branle la possibilité de frais d’avocat à venir sans tenir compte que c’est elle-même qui a demandé la rédaction de l’avis juridique, écrit Mme Clermont par voie de communiqué.  Je crois qu’il faudrait qu’elle soit respectueuse et conséquente de ses actions. » Cette mise au point par les conseillers vise à atténuer le sentiment de peur qui s'est propagé. Ils assurent que les services essentiels seront maintenus en temps de pandémie.